Gilets jaunes: l'impressionnant dispositif de sécurité pour protéger Macron


Le palais présidentiel avait des airs de forteresse assiégée samedi 8 lors de l'Acte 4 des gilets jaunes à Paris. En effet, certains manifestants avaient fait part de leur volonté d'aller "chercher" Emmanuel Macron à l'Elysée. La sécurité du président aurait pris la mesure de cet état de fait et prévu un dispositif de sécurité impressionnant.
Selon Le Canard enchainé, "500 gardes républicains du premier régiment d'infanterie, plus une petite centaine de flics et de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République ont rappliqué" à l'Élysée. Des lances à eau auraient été prépositionnées pour repousser d'éventuels manifestants qui auraient réussi à échapper aux autres forces de l'ordre qui quadrillaient la capitale, ou à forcer les barrages mis en place par les gendarmes mobiles et les CRS. Des drones devaient surveiller les mouvements de la foule et les tentatives d'infiltrations. Un hélicoptère était également prévu afin d'"exfiltrer le chef de l'Etat" en cas de danger imminent, selon le palmipède.
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"Le palais présidentiel était isolé au centre d'un immense no man's land, baptisé bunker institutionnel, englobant le ministère de l'Intérieur, la place de la Concorde et l'Assemblée nationale", précise l'hebdomadaire, qui ajoute que l'Élysée, "croyant dur comme fer à une déstabilisation russe sur les réseaux sociaux, a d'ailleurs déclenché, le jour même, une enquête de la Sécurité intérieure".
Pour autant pas de quoi déstabiliser Emmanuel Macron. "Jupiter, selon plusieurs témoins, est resté de marbre", note l'hebdomadaire satirique.
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