Jean-Louis Borloo : ses ambitions pour sauver l'Afrique
C'est un retour en force. Retiré de la vie politique depuis près d'un an, Jean-Louis Borloo s'est lancé depuis quelques mois dans un projet de fondation qui vise à électrifier l'Afrique, continent où il se rend régulièrement. Invité mardi 3 sur Europe-1, l'ancien ministre de l'Ecologie avait assuré le soutien total du gouvernement envers son projet. "Le président me soutient totalement. Le gouvernement finance, les réseaux diplomatiques sont à disposition mais c'est fait discrètement", avait-il alors déclaré.
A l'occasion d'une conférence de presse sur le lancement de sa fondation, le même jour, Jean-Louis Borloo a présenté son plan d'"électrification de l'Afrique" qui devrait s'étaler sur 7 à 10 ans. Ce programme devrait ainsi bénéficier de "4 milliards d'euros de subventions par an pendant 12 ans, et 200 milliards en prêts". Au micro de Jean-Pierre Elkabbach le matin même, le fondateur de l'UDI avait mentionné les enjeux majeurs de cette initiative. "L'Europe c'est croissance quasi zéro. S'il y a 100% d'électrification de l'Afrique, c'est 3% de croissance en Europe. C'est des milliers de milliards d'euros. C'est extrêmement rentable", avait-il déclaré.
Lors de cette conférence de presse, de nombreuses personnalités politiques étaient présentes. On pouvait y voir la maire de Paris, Anne Hidalgo mais aussi les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et Claude Bartolone. Sans être annoncé, François Hollande a fait une visite surprise pour apporter son soutien à l'initiative de Jean-Louis Borloo, saluant un projet "à la fois pour les Africains et pour le monde".
Comme à son habitude, le chef de l'Etat n'a pas manqué d'humour, ironisant sur la présence des présidents de l'Assemblée et du Sénat qui entretiennent des relations tendues."Seul Jean-Louis Borloo pouvait rassembler ces forces politiques. C'est l'esprit du Grenelle", a-t-il lancé.
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