Jean-Luc Mélenchon : "le véritable anticorps à la provocation, c'est la liberté d'expression"

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AZ
Publié le 14 janvier 2015 - 09:28
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Jean-Luc Mélenchon au micro de RTL, le 14 janvier.
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©Capture d'écran RTL
Jean-Luc Mélenchon était l'invité de RTL ce mercredi matin.
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Jean-Luc Mélenchon était l'invité de RTL ce mercredi matin. L'eurodéputé du Front de Gauche a donné son sentiment sur la marche républicaine de dimanche dernier à Paris et a estimé que les journaux d'opinion devraient être aidés davantage.

Nouveau numéro de Charlie Hebdo

"Le véritable anticorps à la provocation, à l'agression et au meurtre politique, c'est la liberté d'expression".

"Je suis surpris de voir que personne ne parle du financement de la presse d'opinion, dans ce pays, qui est déplorable. Il n'est pas normal que certains gratuits ou certains journaux de divertissement reçoivent plus d'argent que n'en reçoivent Le Monde diplomatique, L'Humanité ou d'autres journaux d'opinion".

"Je pense que la presse d'opinion est un antidote à la volonté de ceux qui veulent faire taire la différence et le droit de penser différemment. Nous devons apprendre à supporter cette offense et à traiter avec elle".

"Je recommande à ceux qui nous écoutent de le faire (acheter Charlie Hebdo, NDLR) comme un acte civique".

 

La "guerre" contre l'islamisme radical

"Il faut faire très attention aux mots que nous utilisons dans des moments comme cela où un mot peut se répandre comme du venin".

"On ne fait pas la guerre au terrorisme, on fait la police contre le terrorisme. On doit mettre en place des moyens d'investigation, c'est-à-dire le contraire des moyens de guerre. Le mot "guerre" me met mal-à-l'aise. Ce n'est pas celui qu'il faut utiliser".

"Les assassins de l'épicerie casher, les assassins de la rédaction de Charlie Hebdo étaient français. Par conséquent, si nous entrons dans une logique de guerre de cette nature, ça devient une guerre civile. Il faut remettre les choses à leur place. Nous combattons le crime politique organisé".

 

La marche républicaine de dimanche à Paris

"Je voudrais que ce soit ce mouvement qui dirige la France. Ils sont la solution".

"La marche de dimanche n'appartient à personne et ceux qui ont essayé de se l'approprier ont été ridicules comme les 44 chefs d'Etats qui font 150 mètres protégés par une armée".

"Il y avait des personnages plus que suspects et des ennemis de la liberté d'expression avérés comme Monsieur Orban. Le revoir là défendre la liberté d'expression est absolument révulsif".

 

L'action du président de la République

"Je pense quand il écoute ce qu'on lui dit, il est meilleur que lorsque qu'il en fait à sa tête".

 

"La Marseillaise" chantée spontanément à l'Assemblée nationale

"Cette Marseillaise a aussi beaucoup été chanté dans la rue".

"Je veux rappeler à chacun que La Marseillaise est un chant révolutionnaire qui affirme la souveraineté du peuple contre les tyrans".

 

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