Jean-Marc Falcone : "la police nationale fait le ménage dans sa propre institution"

Jean-Marc Falcone était l'invité de France Info ce vendredi matin. Trois semaines jour pour jour après les assauts donnés à Dammartin et porte de Vincennes, le directeur général de la police nationale a fait part du suivi des enquêtes et de son sentiment envers les deux policiers suspectés de trafic de drogue.

Retour sur les attentats

"Ce drame a frappé des familles, des journalistes, des policiers, des gens qui se trouvaient dans un magasin cacher. Il faut avoir une pensée pour eux, pour leur famille".

"L'ensemble des pouvoirs publics et du ministère de l'Intérieur ont tout mis en œuvre pour rechercher, identifier et neutraliser les auteurs de ces drames atroces".

 

Changement de l'image des forces de l'ordre

"Les policiers ont été extrêmement sensibles à ces marques de sympathie voire d'affection. La police nationale en sort vraiment satisfaite".

"La police nationale a démontré lors de ces évènements sa capacité d'intervenir et de donner d'excellents résultats sur la recherche et la neutralisation de tueurs".

 

Différence dans la façon de travailler

"La menace est toujours là, elle est réelle. Nous étions déjà fortement mobilisés sur des risques d'attentats, des menaces qui se profilaient. Un certain nombre de dispositifs a été mis en œuvre, comme la loi qu'a présenté le ministre de l'Intérieur".

"Depuis trois semaines, les forces d'enquête et de renseignement travaillent d'arrache-pied pour pouvoir suivre certaines filières et certains individus. Les enquêtes ne sont pas encore terminées".

 

Implication de Djamel Beghal, le mentor des trois tueurs

"L'ensemble des services d'enquêtes travaillent d'arrache-pied encore une fois pour avoir une vision globale de ce qui s'est passé".

"L'enquête doit être complète".

 

Deux policiers mis en examen pour leur participation présumée à un vaste trafic de cocaïne

"Nous avons deux fonctionnaires de police qui sont largement suspectés de faire parti d'un réseau et d'avoir facilité l'introduction d'individus et de matières stupéfiantes sur le territoire national. C'est inconcevable, inacceptable".

"L'enquête est menée. Ces deux personnes présumées ont été incarcérées et écroués par les magistrats. Si les faits s'avèrent exacts, ces deux personnes n'ont rien à faire dans la police nationale".

"Les personnes qui ont interpellées ce réseau sont des policiers de la police nationale. La police nationale fait le ménage dans sa propre institution. Je souhaite remercier et féliciter l'ensemble des enquêteurs qui n'hésitent pas à faire des procédures contre leurs propres collègues lorsqu'ils franchissent la ligne blanche".

 

Enfant de 8 ans entendu par la police niçoise pour apologie d'acte de terrorisme

"De nombreux enfants sont interrogés dans les commissariats".

"L'ensemble des institutions ont fonctionné. Si un enfant de 8 ans a tenu de tels propros, n'est-il pas en danger? N'est-il pas soumis à une pression?".

 

1.300 français impliqués dans les filières djihadistes

"Tout est fait pour les surveiller".

J"e veux rappeler que le gouvernement donne les moyens au service d'enquête, au service de renseignement, de pouvoir accomplir cette mission".