Jérôme Guedj : "je me félicite que Marisol Touraine et Manuel Valls aient recadré François Rebsamen"
La déroute annoncée du PS aux élections départementales de 2015
"Je ne vais pas à l'abattoir en courbant l'échine. Sur la table il y a un certain nombre d'éléments très inquiétants et qui me mettent profondément en colère. On a le souvenir des municipales de mars dernier, des maires de gauche avec de bons bilans qui ont été balayés par un tsunami, celui de l'abstention des électeurs de gauche qui ont exprimé leur déception et leur colère. Je leur adresse un message: ne vous trompez pas de colère. Préférez-vous des collectivités de gauche qui continuent de vous protéger ou le retour de la droite voire de l'extrême droite?".
"Si il n'y a pas une gauche rassemblée elle sera balayée. Pas un rassemblement le pistolet sur la tempe en se disant +si on ne le fait pas on est éliminé au premier tour+ mais sur un projet. Dans l'Essonne, j'ai bon espoir de rassembler écologistes et communistes. C'est vrai que le contexte national ne nous y aide pas."
L'action du président de la République et du gouvernement
"Prenons la loi Macron, on n'a pas besoin en ce moment d'avoir quelque chose qui fracture la gauche. La loi sur le vieillissement qui va être mise en place par les collectivités personne n'en parle".
"(Sur la réforme de la carte d'éducation prioritaire) Quand il y a des points d'appui positifs dans l'action gouvernementale il faut le dire".
La polémique sur l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites
"Je ne valide pas (cet allongement, NDLR), je me félicite que Marisol Touraine et Manuel Valls aient recadré –même si je n'aime pas trop le mot– François Rebsamen. Je n'ai pas voté l'allongement de la durée de cotisation. Pourquoi est-ce que le Conseil d'orientations des retraites (COR) nous dit qu'il peut y avoir un déséquilibre? C'est par ce qu'il n'y a pas de croissance, donc revenons à la source".
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