Julien Dray (PS) : "il y a urgence, la gauche se meurt"

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 14 décembre 2014 - 14:42
Mis à jour le 15 décembre 2014 - 09:24
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Julien Dray.
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©Capture d'écran Dailymotion
"Tout le monde est déjà dans la défaite, tout le monde est déjà dans le calcul d'après-défaite", a assuré Julien Dray ce dimanche sur i>Télé.
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Julien Dray était l'invité du "Grand rendez-vous" sur i>Télé ce dimanche matin. Le député socialiste de l'Essonne est notamment revenu sur les divisions du PS.

L'état de la majorité

"Si je viens ce matin prendre la parole, c'est parce qu'il y a urgence, la gauche se meurt (…). Le Parti socialiste souffre de ne plus être en prise avec la réalité".

"Ce que je ne veux pas, c'est, dans deux ans (au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017, NDLR), convaincre les électeurs de gauche de voter pour Nicolas Sarkozy (en cas de deuxième tour UMP-FN, NDLR)".

"Tout le monde est déjà dans la défaite, tout le monde est déjà dans le calcul d'après-défaite".

"Le PS au départ, c'est une formidable machine à gagner des élections, mais ça devient une formidable machine à perdre (…) il y a nécessité d'un grand big-bang à gauche".

 

Des divisions profondes

"On est dans une situation incroyable où la gauche passe son temps à se battre entre elle, à expliquer qui est le plus de gauche".

"Le peuple de gauche n'est pas démobilisé, c'est faux. Il ne comprend rien à ce qui se passe. Le Parti socialiste souffre de ne plus être en prise avec la réalité. J'en ai assez d'une gauche qui ne sait plus être la gauche des libertés, une gauche des interdits, des envieux".

"La défaite électorale n'est pas acquise, il faut être capable de moderniser le Parti socialiste".

 

La loi Macron

"On est de gauche parce qu'on veut ouvrir les magasins 5 dimanches par an et de droite parce qu'on veut ouvrir 12 dimanches?".

"Cette loi est de gauche pour une raison simple, on essaye de réguler des professions".

"On n'est jamais sur les bons combats, on mène des guerres que personne ne comprend".

"Il m'est arrivé d'avoir des désaccords avec Manuel Valls, ça m'arrive encore, mais je ne lui dis pas +toi t'es pas socialiste+!".

 

L'Europe

"On a pris une trajectoire avec des erreurs qu'on a faites sur l'Europe, mais il faut aller jusqu'au bout".

"Je ne suis pas germanophobe, je suis d'abord un citoyen de l'Europe, je crois à l'Europe".

 

La Syrie

"J'aurais aimé que toute la gauche soit dans ce combat pour soutenir les Kurdes syriens".

"Le gouvernement Erdogan (le président turque, NDLR) joue un jeu très dangereux, chaque jour Kobané (la ville de la frontière turque assiégée par Daech, NDLR) peut tomber".

 

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