La justice donne raison à Robert Ménard sur les affiches polémiques de Béziers

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 21 novembre 2018 - 19:01
Image
Le maire de Béziers Robert Ménard le 18 octobre 2016 dans la ville
Crédits
© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives
Les affiches de Robert Ménard avait fait polémique.
© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives
Le tribunal administratif a donné raison ce mercredi au maire de Béziers Robert Ménard, concernant l'affaire des affiches polémiques sur la ligne de TGV Hérault. Plusieurs associations féministes avaient dénoncé une apologie de la violence faite aux femmes.

Les affiches polémiques de Robert Ménard n'étaient pas illégales, ou du moins pas selon les motifs invoqués par les associations féministes. Le tribunal administratif de Montpellier a débouté plusieurs d'entre elles dont Osez le féminisme et Les Chiennes de garde qui avait porté en justice une affiche montrant une femme ligotée sur des rails, hurlant de terreur à l'approche d'un train, avec le slogan: "avec le TGV, elle aurait moins souffert".

Elles avaient dénoncé une apologie de la violence faite aux femmes, notamment en écho à un tragique fait divers. Six mois avant que ces affiches soient placardées, en décembre 2017, un homme avait tué sa compagne de 34 ans en l'attachant sur les voies à l'approche d'un train, avant de se suicider.

Voir: Violences contre les femmes - nouvelle campagne d'affichage polémique à Béziers

Saisi en référé, la justice avait refusé d'ordonner le retrait des affiches en urgence. Mais la mairie de Béziers les avait finalement retirées elle-même, estimant qu'elles avaient rempli leur rôle en attirant l'attention des médias et des pouvoirs publics sur la question de la ligne de TGV Hérault. Elle avait assuré ne pas avoir eu connaissance de ce fameux drame.

L'affaire n'en demeurait pas moins entre les mains des juges administratifs. Ce mercredi, le tribunal administratif a rendu sa décision. Il a jugé que même si ces affiches relevaient "d’un humour douteux et provocateur", elles ne constituaient pas "une promotion des violences faites aux femmes" et avaient pour objectif "de promouvoir la présence d’une ligne TGV à Béziers, qui est un objectif d’intérêt général".

Lire aussi:

Affiches polémiques à Béziers: Rossignol dénonce Ménard le "récidiviste"

Béziers: Robert Ménard interdit la chicha au nom du "vivre-ensemble"

Outrage sexiste: première condamnation après la création du délit

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.