La motion de censure rejetée, la loi Travail adoptée

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 mai 2016 - 21:06
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Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 2 décembre.
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©Charles Platiau/Reuters
La motion de censure a recueilli 246 voix, il en aurait fallu 288 pour qu'elle passe.
©Charles Platiau/Reuters
Sans surprise, la motion de censure déposée par la droite n'a pas recueilli suffisamment de votes pour faire tomber le gouvernement jeudi. La loi Travail a donc de facto été adoptée en première lecture.
L'Assemblée nationale n'a pas voté jeudi la motion de censure déposée par la droite contre le gouvernement, de sorte que le projet de loi travail est adopté en première lecture, selon la procédure prévue par l'article 49-3 de la Constitution.
La motion LR-UDI a recueilli 246 voix, en dessous des 288 voix -majorité absolue actuelle des députés- qui auraient été nécessaires pour renverser le gouvernement de Manuel Valls, selon les résultats annoncés au perchoir par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS).
Le Premier ministre, Manuel Valls, les a entendus dans l'hémicycle avec le sourire. Il a ensuite quitté un Palais-Bourbon placé sous très haute sécurité, compte tenu de la proximité de manifestations contre le projet de loi, parfois émaillées de violences.
Le soutien à la censure est cependant plus élevé que lors des précédents engagements de responsabilité pour la loi Macron (234 voix en première lecture en février 2015, 198 voix en deuxième lecture en juin 2015).
Comme attendu, tous les élus LR (196), quasiment tous les UDI (27 sur 30), et pour des raisons opposées, les dix députés Front de Gauche (plus un ultra-marin siégeant dans leur groupe) ont voté en faveur de la censure du gouvernement, lors du scrutin dans les salons attenants à l'hémicycle.
S'y sont ajoutés deux écologistes, Isabelle Attard et Sergio Coronado, ainsi que deux ex-PS, Pouria Amirshahi et Philippe Noguès.
Parmi les autres parlementaires ayant approuvé la motion figurent les deux élus FN Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, et Jean Lassalle, en retrait du MoDem.
Le texte poursuivra son parcours au Sénat à partir du 13 juin.
 

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