Laurent Berger (CFDT) : "il y a beaucoup de souffrances dans les services publics"

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AZ
Publié le 26 novembre 2014 - 10:19
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Laurent Berger au micro d'Europe-1, mercredi 26.
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Laurent Berger était au micro d'Europe-1, ce mercredi matin.
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Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger était l'invité d'Europe-1 ce mercredi matin. A quelques jours des élections intersyndicales, il a rappelé l'importance de se recentrer sur la vie des salariés.

Campagne électorale

"Pour la première fois, tous les agents de la fonction publique vont voter le même jour. Les militants sont très mobilisés. On a déposé beaucoup de listes".

"Aujourd'hui on sait qu'il y a beaucoup de souffrances dans les services publics. Il faut d'avantage écouter les agents des fonctions publiques".

"Le plus important c'est de changer le quotidien des salariés. Pour ça, il faut qu'ils votent pour la CFDT. On veut plus d'espace de dialogue social, on veut qu'ils soient plus écoutés. Il y a un mal-être, il y a un problème de sens. Il faut qu'on redonne du sens à l'action publique aujourd'hui".

 

Fin de la domination de la CGT

"Par honnêteté, à la SNCF et à EDF, nous avons progressé mais nous ne sommes pas passés devant la CGT".

"Par contre à Orange, nous sommes devenus pour la première fois premier syndicat. Le rôle d'un syndicat est de changer la vie des gens. Nous nous engageons dans la discussion, dans la négociation pour faire évoluer la situation".

"C'est ce qu'on a fait à Orange. Nous sommes passés d'une situation dramatique à une situation qui est plus apaisée aujourd'hui".

"Pour le 5 (jour des élections intersyndicales, NDLR), je ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Pour l'instant, nos militants sont sur le terrain".

 

Scandale autour de Thierry Lepaon, le numéro un de la CGT

"Je ne commente pas. C'est la situation de la CGT".

"C'est à eux de le régler, ce n'est pas à moi de le commenter. Je ne suis pas là pour ça".

 

Jean-Claude Juncker et son plan d'investissement pour réactiver l'Europe

"La CFDT réclamait ce plan d'investissement. Il faut que ça serve. Il faut que ça aille vers une économie de la qualité et pas pour combler des trous aujourd'hui".

"Parmi les conseils (que la pape a donné lors de sa visite à Strasbourg, mardi 25 NDLR), c'est d'avoir un peu d'humanité, de parler des gens, des jeunes, de transition écologique, d'immigration. Je souhaite que les députés européens aient entendu qu'il fallait parfois être moins dans la technique et d'avantage dans la vie des gens".

"Notre Europe est trop gouvernée par des courbes".

 

Le patron du Medef Pierre Gattaz

"Il manie la politique de l'excuse, de l'esquive. Ce n'est jamais de sa faute. Il y a toujours une bonne raison pour ne pas avancer. Qu'il assume sa part de responsabilité. C'est ça qu'on lui demande". 

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