Le gouvernement appelle les "gilets jaunes" à ne pas manifester samedi

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Par AFP - Paris
Publié le 13 décembre 2018 - 09:11
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Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, le 24 octobre 2018
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© Eric FEFERBERG / AFP/Archives
Le gouvernement n'a "à ce stade pas décidé d'interdire les manifestations" des "gilets jaunes" qui se tiendront samedi, mais les appelle à être "raisonnables" après l'attentat de Strasbourg et à "ne pas manifester", a indiqué Benjamin Griveaux.
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Le gouvernement n'a "à ce stade pas décidé d'interdire les manifestations" des "gilets jaunes" qui se tiendront samedi, mais les appelle à être "raisonnables" après l'attentat de Strasbourg et à "ne pas manifester", a indiqué jeudi son porte-parole Benjamin Griveaux.

Maintenant que leur colère s'est "exprimée", "a été entendue" par le gouvernement, et qu'il y a "répondu", "ce que nous vous demandons, en responsabilité, c'est d'être raisonnables samedi et de ne pas aller manifester", a déclaré M. Griveaux sur Cnews à l'adresse des "gilets jaunes".

"À ce stade, nous n'avons pas décidé d'interdire les manifestations qui se tiennent samedi" dans toute la France, a-t-il dit sur Cnews, jugeant qu'il serait "facile" de le dire mais que cela n'empêcherait pas "les personnes souhaitant casser, piller, de se rendre dans les rues".

"Il n'est pas raisonnable de manifester", a-t-il insisté, car "nos forces de l'ordre et de sécurité ont été mises à contribution énormément ces dernières semaines", et "au regard" de l'attentat de Strasbourg, "il serait préférable que ce samedi chacun puisse, de manière apaisée, vaquer à des occupations d'un samedi avant les fêtes de famille de fin d'année plutôt que de manifester et mettre à nouveau à contribution nos forces de l'ordre".

La ministre de la Justice Nicole Belloubet avait estimé mercredi que "le mouvement d(evait) cesser", compte tenu de l'"événement dramatique" de Strasbourg et des "réponses apportées par le président de la République" aux revendications des "gilets jaunes".

"Ce n'est pas à nous de de dire si un mouvement doit cesser ou pas", avait ensuite rappelé Benjamin Griveaux, tout en estimant que l'exécutif avait "mis sur la table de quoi permettre l'ouverture d'un dialogue".

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