Les Républicains : pour 67% des Français, le parti risque d"imploser"
Au lendemain des régionales, Les Républicains vont mal. C’est en tout cas l’avis de deux Français sur trois (67%) selon lesquels le parti risque d’ "imploser", d’après un sondage Odoxa publié vendredi 18 pour Itélé et Paris Match.
Dans le détail, 54% des sondés estiment que la formation politique va "probablement" imploser quand cela est certain pour 13% des personnes interrogées. Au contraire, seules 4% des Français pensent que le parti tiendra bon.
Et parmi les sondés qui pensent que Les Républicains courent un risque, quasiment autant de sympathisants de gauche (72%) que de droite (61%), dont 46% de ceux des Républicains eux-mêmes.
Dans la même logique, 63% des personnes interrogées voient dans l’éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la vice-présidence du parti suite à ses critiques sur la ligne du "ni PS, ni FN" voulu par Nicolas Sarkozy pendant les élections régionales une "mauvaise décision", 36% estimant le contraire. Dans le détail, 69% des sympathisants de gauche, 55% de ceux de droite et même 57% des Républicains, sont contre la décision de Nicolas Sarkozy qui a choisi Laurent Wauqiez pour la remplacer.
Enfin, les Français sont partagés sur la capacité de l’opposition et du gouvernement à travailler ensemble, comme l’avait notamment suggéré l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (LR) qui avait évoqué l’idée d’un pacte républicain concernant le chômage. Une courte majorité (53%) pense que cela est possible contre 46% persuadés qu’ "ils n’arriveront pas à s’entendre". Et si 72% des électeurs de gauche et 79% des sympathisants de l’UDI sont favorable à l'idée d'un gouvernement d'union nationale, ils ne sont que 37% chez les Républicains à l’approuver.
Fin novembre, juste avant l’élection comme président des Républicains de Nicolas Sarkozy, 68% des Français pronostiquaient déjà l’implosion du parti dans un sondage Odoxa.
> Enquête réalisée les 17 et 18 décembre, auprès d'un échantillon de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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