Lettre de menace et poudre blanche : l'Assemblée nationale en partie évacuée (photos)

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La rédaction de France-Soir
Publié le 28 août 2018 - 10:05
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Le Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, le 15 juin 2015 à Paris
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© JOEL SAGET / AFP/Archives
La lettre était adressée au député franco-israélien Meyer Habib, traité de "gros porc sioniste".
© JOEL SAGET / AFP/Archives
Une lettre d'insultes et de menace contenant de la poudre blanche a été adressée lundi au bureau du député Meyer Habib à l'Assemblée nationale. Une partie du Palais Bourbon a dû être évacuée. Il ne s'agissait finalement que de sucre glace.

L'Assemblé nationale a été en partie évacuée lundi 27 à cause d'une alerte à l'attaque chimique. De la poudre blanche suspecte a en effet été retrouvée dans un message de menace adressé au député Meyer Habib.

Une importante opération de sécurisation a donc dû être organisée conformément au protocole en vigueur dans ce cas. Le collaborateur du député qui avait ouvert la lettre et touché la poudre en question a dû être confiné pendant plus d'une heure, de même que les pompiers qui ont été en contact avec lui, avec équipement de protection.

Mais après analyse, il s'est avéré que la poudre en question n'était que du sucre glace. L'affaire ne fait pour autant pas rire l'Assemblée nationale, qui a décidé de porter plainte, et encore moins Meyer Habib.

La lettre traitait en effet le député de la 8ème circonscription des Français établis hors de France de "gros porc sioniste", de "terroriste israélien avec du sang plein les mains", entre autres menaces particulièrement imagées.

"Après les paroles, les actes. (...) Jusqu’où vont-ils aller?" a dénoncé Meyer Habib sur Twitter. Le député franco-israélien, également vice-président de la commission des Affaires étrangères, est régulièrement critiqué pour ses prises de position systématiques en faveur de l'Etat hébreux et connu pour ses dénonciations régulières et véhémentes de l'antisémitisme ou l'antisionisme dont il se dit régulièrement victime.

Voir: Accusés de soutenir des terroristes antisémites, les députés LFI quittent l'Assemblée nationale (vidéo)

Le code pénal prévoit une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende pour les personnes qui ont "divulgué une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours". Les menaces de mort par écrit peuvent quant à elles être punies de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

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