L'hommage de Bernard Cazeneuve au gendarme décédé la semaine dernière dans la Somme
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a rendu hommage ce mercredi 24 à la caserne d'Amiens au gendarme plongeur décédé lors de recherches dans la Somme du corps du passager d'une voiture accidentée la semaine dernière.
Peu avant le début de la cérémonie, le cercueil du major Hocine Rehiba, 42 ans, recouvert du drapeau tricolore, est arrivé porté par des gendarmes sous les yeux de sa compagne, ses parents et frères et soeurs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Hocine Rehiba, gendarme plongeur de la brigade fluviale de Noyon, a été repêché vendredi 19 en arrêt cardio-respiratoire après avoir participé aux recherches d'un étudiant passager d'une voiture tombée dans la Somme dans la nuit de mercredi à jeudi. Il est décédé samedi à l'hôpital.
Le conducteur et une jeune fille avaient réussi à s'extraire du véhicule, mais la troisième personne était portée disparue. Le conducteur a été mis en examen samedi pour homicide involontaire avec les circonstances aggravantes d'avoir été contrôlé positif à l'alcool et au cannabis juste après l'accident.
Quelque 300 gendarmes ont participé à la cérémonie, en présence du directeur général de la gendarmerie nationale Denis Favier. Le major Rehiba "fit preuve d'un engagement et d'un dévouement exemplaires" depuis son entrée à la gendarmerie en 2002, a salué Bernard Cazeneuve, rappelant qu'il avait notamment été décoré de la médaille d'or de la Défense nationale après avoir sauvé en décembre 2011 au large de Sainte-Lucie la vie de 15 personnes réfugiées sur un catamaran en perdition. "Sa mort tragique nous rappelle le prix des sacrifices" des membres des forces de l'ordre, a ajouté le ministre.
Hocine Rehiba a été décoré à titre posthume de la médaille militaire. Il est le premier gendarme mort en service en 2016. En 2015, un gendarme était décédé renversé par un véhicule en Meurthe-et-Moselle dans le cadre d'une alerte-enlèvement, et un autre dans une fusillade en août près d'une aire de gens du voyage à Roye (Somme).
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.