Mairie de Paris : "si j'y vais, je gagne" assure Rachida Dati (qui oublie la concurrence...)
"J'me voyais déjà, en haut de l'affiche". Rachida Dati n'a jamais fait mystère de son appétit pour la mairie de Paris, dont elle ambitionne depuis des années de prendre la tête. "Maire de Paris? C'est le mandat de rêve. Tout le monde connaît Paris. Personnellement, je préférerais mille fois cela à un portefeuille de ministre" a-t-elle ainsi récemment confié, citée par Le Parisien. Mais la Ville lui tendrait cette fois les bras, veut croire la députée européenne.
"Paris, si j'y vais, je gagne", assure ainsi en privée l'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy. Présomptueux? Pas selon elle, qui semble voir dans la situation actuelle un alignement des planètes très favorable. Ainsi de la mise en retrait de sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet (relative toutefois: NKM a abandonné la tête de l'opposition parisienne, mais reste conseillère municipale) et d'un réseau qui s'étoffe en soutiens influents mais encore trop peu identifiés comme des "têtes d'affiche" pour la concurrencer (Florence Berthoud, maire du Ve, Jean-Pierre Lecoq, VIe, ...).
Sauf que Rachida Dati n'est pas la seule à rêver de s'installer place de l'Hôtel-de-Ville. Delphine Bürkli, qui a ravi le IXe arrondissement à la gauche en 2014, mais surtout Pierre-Yves Bournazel tracent ainsi leur propre sillon.
La droite se cherche donc une tête pour préparer, déjà, les prochaines municipales. Mais le casting n'a pas vraiment de favori à ce stade avec d'un côté un personnage controversé et de l'autre des élus ambitieux mais restant (encore) d'"illustres inconnus". Sans oublier NKM, dont les proches démentent qu'elle ait décidé de quitter définitivement la politique, préférant évoquer une période de réflexion. Et donc laisser planer la possibilité d'un retour.
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