Mali : attentat-suicide contre une base de l'armée française, plusieurs soldats blessés

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La rédaction de France-Soir
Publié le 23 juillet 2019 - 12:23
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Un soldat français de l'Opération Barkhane pointe son arme depuis un hélicoptère NH90 le 21 mars 2019
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© Daphné BENOIT / AFP
Une voiture piégée a explosé à proximité d'une base militaire occupée par l'armée franaçise à Gao au Mali.
© Daphné BENOIT / AFP

Une voiture piégée a explosé à proximité d'une base militaire occupée par l'armée franaçise à Gao au Mali. Plusieurs soldats français et estoniens ont été blessés. 

Nouvelle illustration de la menace terroriste à laquelle fait face l'armée française déployée au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane. Un attentat-suicide a été perpétré lundi dans l'après-midi contre une base occupée par l'armée française, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les Forces armées maliennes (Fama), à Gao. L'attaque, menée par au moins trois kamikazes dans une voiture piégée a blessé au moins deux soldats français et cinq soldats estoniens. Le pronostic vital des victimes n'est pas engagé.

Selon les informations communiquées par l'état-major de l'armée française, le véhicule n'est pas entré dans la base militaire: "Il y a eu une attaque par un véhicule piégé à 15h45 (17h45, heure française) à l'entrée de la partie française du camp de Gao".

Lire aussi - "Le moment est venu d'étendre nos efforts" au centre du Mali (commandant de Barkhane)

"Quand le véhicule piégé a voulu forcer le passage au premier check-point, les soldats maliens qui détenaient ce le lieu avait tiré sur le véhicule, pour l’arrêter mais les occupants de la voiture ont riposté aux tirs. Finalement le véhicule a explosé après avoir franchi ce premier check-point", a fait savoir une source locale au journal malien Nord-Sud. Le véhicule utilisé par les kamikazes, dont la photo circule sur les réseaux sociaux, était peint aux couleurs de la Minusma.

"Cinq personnes auraient également été blessées du côté malien du camp, parmi elles des civils. Des portes et des fenêtres ont également été soufflées, des maisons se sont effondrées", selon RFI.

Le 1er juillet 2018, une patrouille conjointe de soldats français et maliens avait été prise pour cible dans les rues de Gao. L'attaque avait fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane.

L'opération française Barkhane de lutte contre le terrorisme djihadiste s'étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso). Elle mobilise 4.500 militaires français, appuyés notamment par un contingent de 50 soldats estoniens.

Voir:

Opération Barkhane: les soldats français neutralisent une dizaine de djihadistes

Mali: au moins six militaires maliens tués dans l'explosion d'une mine

Mali: l'armée française passe le fleuve Niger avec armes et bagages

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