Manuel Valls : "il ne faut pas crier victoire" sur la baisse du chômage

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AZ
Publié le 26 février 2015 - 10:29
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Manuel Valls au micro de BFMTV jeudi 26 février.
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©Capture d'écran BFMTV
Manuel Valls était l'invité de BFMTV et RMC ce jeudi matin.
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Manuel Valls était ce jeudi l'invité de BFM-TV et RMC. Le Premier ministre est revenu sur les chiffres encourageants du chômage et a condamné vivement l'initiative de parlementaires français qui ont rencontré le président syrien Bachar el-Assad.

Pic de grippe atteint

"Marisol Touraine a mobilisé l'ensemble des services hospitaliers pour faire face à cette épidémie de grippe. Ce n'est pas la première fois que l'on connait ce type de phénomène. Il faut être très attentif".

"Il faut à la fois faire des économies et en même temps préserver ce grand service public de santé. Nous avons un modèle de santé auquel les Français sont particulièrement attachés".

"Il peut y avoir des moments très difficiles et je veux saluer la mobilisation des médecins, des infirmières, des professionnels de santé".

 

Baisse du chômage

"C'est un encouragement. Il ne faut pas là aussi crier victoire. Nous connaissons un contexte économique qui s'améliore pour des raisons de conjonctures internationales. Il y a une baisse des taux d'intérêt. Il y a aussi un niveau du prix du pétrole particulièrement bas".

"A cela se rajoute la mise en œuvre du pacte de responsabilité et de solidarité. C'est un élément important pour notre économie, pour la croissance et pour la compétitivité des entreprises. Zéro charge pour les salaires autour du Smic: c'est une réalité depuis le 1er janvier".

"La baisse du chômage ce mois-ci est un encouragement mais il faut poursuivre. Sans croissance, il n'y aura pas de baisse du chômage. Les prévisions sont meilleures cette année que celles de l'année dernière, autour de 1%".

"Cela m'encourage à poursuivre sur la voix des réformes".

 

Propos d'Arnaud Montebourg sur les erreurs de politique économique de la France

"Je ne commente pas les propos qu'ils viennent d'outre-Atlantique et qui sont excessifs. Il fait les commentaires qu'il souhaite".

"Quand le président de la Commission européenne annonce cet été un plan d'investissement de 315 milliards d'euros pour les années qui viennent, notre responsabilité ce n'est pas de faire des commentaires mais de nourrir ce plan".

"Ce sont des projets utiles pour l'Europe. Il faut résolument se tourner vers l'avenir. La zone euro est en retard par rapport au niveau de croissance que d'autres continents connaissent".

 

Déficit: Bruxelles donne deux ans de délai à Paris et souhaite un programme de réforme de la France

"Les réformes nous les faisons pour nous-mêmes. Je n'attends pas des demandes de la commission pour considérer qu'il faut réformer le pays. Le pays a besoin de réformes et beaucoup d'entre elles sont engagées".

Sur la réforme de l'indemnisation chômage: "ça concerne les partenaires sociaux. Ils ont décidé de commencer à en discuter plus rapidement que prévu. Le niveau de déficit de l'Assurance chômage est beaucoup trop important. Je les encourage à aller plus loin. Il faudra bien trouver des solutions".

 

Projet de loi sur le dialogue social

"Il y aura une simplification des modes de dialogue et des modes de représentativité des salariés dans nos entreprises. Et en même temps il y aura des avancées sociales car pour la première fois dans notre pays, tous les salariés seront représentés à travers des commissions régionales".

"Le dialogue est nécessaire. Quand il y a échec, nous prenons nos responsabilités, c'est pour ça que nous avons présenté un texte de loi".

 

Autoritarisme

"L'autorité est une valeur. Le pays, face aux fractures, qu'il connait a besoin d'un cadre, de sens et de repères. On a besoin d'autorité".

"Quand il s'agit de réformer le pays, les Français attendent de savoir où on les mène".

 

Utilisation de l'article 49-3 pour la loi sur le dialogue social?

"Je privilégie encore une fois le dialogue. La loi Macron a donné lieu à un débat de plusieurs semaines. Tous les amendements ont été adoptés par le parlement".

"Du coup j'ai pris mes responsabilités. J'utiliserai de nouveau cette arme quand on considère qu'il en va de l'intérêt général. Je ne veux pas perdre de temps. Nous sommes dans un contexte économique qui s'améliore. Je saisirai chaque occasion".

 

Bureau national du Parti socialiste: rappel du règlement pour les frondeurs

"Je suis Premier ministre. Je ne peux pas me mêler de la vie interne de ma formation politique. Je fais une entière confiance à Jean-Christophe Cambadélis. Le PS doit se rassembler et soutenir le président de la république. C'est une question de responsabilité pour chacun".

"Le plus important c'est de réformer la France. La gauche change à l'épreuve du pouvoir".

 

Les départementales: des élections difficiles pour le Parti socialiste

"Elles sont importantes. La gauche gouverne aujourd'hui 2/3 des départements. Je ne pars jamais battu".

"C'est une campagne très politique. Il faut que les Français aillent voter, c'est essentiel".

"C'est la première fois qu'il y a 50% d'hommes et 50% de femmes".

 

Déplacement de quatre députés français en Syrie

"Je veux condamner avec la plus grande vigueur cette initiative. Ils ne sont pas allés à la rencontre de n'importe qui. C'est une faute. A eux d'en tirer les conséquences".

"Les parlementaires représentent la souveraineté nationale".

 

La Française enlevée eu Yemen

"Nous faisons tous pour qu'elle soit libérée".

 

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