Meaux : "Copé voleur" clamaient les tickets d'un horodateur trafiqué

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 04 juin 2015 - 11:00
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JEan-François Copé.
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©Benoit Tessier/Reuters
Les enquêteurs étudient la piste d'un acte de malveillance perpétré par un employé du parking où se sont déroulés les faits.
©Benoit Tessier/Reuters
Un horodateur trafiqué a distribué, toute la journée de samedi 30 mai à Meaux, des tickets de stationnement barrés d'insultes contre Jean-François Copé, maire de la ville. Des plaintes ont été déposées.

Jean-François Copé insulté par un horodateur. L'un des terminaux de paiement d'un parking de Meaux, dont il est maire, a délivré toute la journée de samedi 30 mai des tickets de stationnement barrés de mentions telles que "Copé voleur", révèle le site M6 info. Au total, 500 utilisateurs auraient eu en main ces messages peu amènes.

Plus discret depuis sa démission de la présidence de l'UMP, devenue Les Républicains, pour cause d'affaire Bygmalion, Jean-François Copé s'était replié sur son fief de Meaux, son bastion depuis vingt ans et où il a été réélu dans un fauteuil aux municipales de mars 2014. Pour autant, même ici, Jean-François Copé est la cible de ses détracteurs.

"Nous avons reçu le jour même plusieurs appels d’habitants qui ont été extrêmement choqués par ces messages insultants", confirme le cabinet du maire cité par Le Parisien. La ville aurait ainsi décidé de porter plainte, rejointe dans la foulée par Q Park France, l'exploitant du parking, qui dit "déplorer cet acte de malveillance".

Malgré des plaintes déposées contre X, les enquêteurs privilégieraient la piste d'un employé de Q Park France qui était en cours de licenciement au moment des faits, avance M6 info. Une piste que confirme la directrice de la communication de la société Lise Botrel: "il y a de fortes chances qu’il s’agisse effectivement de l’un de nos collaborateurs puisque pour inscrire des messages sur les tickets distribués dans nos parkings, il faut pouvoir accéder à notre système informatique, disposer d’un identifiant et d’un mot de passe". Pour autant, "nous avons aussi pu être victimes d’un hacker", nuance-t-elle. L'enquête a été confiée au commissariat de Meaux.

 

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