Migrants : Le Foll accuse Sarkozy et Le Pen de vouloir "faire peur"

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 septembre 2015 - 10:26
Image
Stéphane Le Foll au micro de France Info.
Crédits
©Capture d'écran YouTube
"L'union des groupements de producteurs de porc bretons a demandé que les prix baissent. A partir de là, chacun assumera ses responsabilités", a grondé Stéphane Le Foll.
©Capture d'écran YouTube
Stéphane Le Foll était l'invité de France Info, ce vendredi matin. "Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen veulent faire peur" avec la question des migrants, a notamment déclaré le ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement. Il a également évoqué le chômage ainsi que la crise des éleveurs, qui continue.

Les mauvais chiffres du chômage, de nouveau en hausse

"Je ne vais pas chercher à minimiser les chiffres, même si le chômage des jeunes a baissé".

"On a une stabilité sur un trimestre".

"Il faut que l'ensemble des mesures prises et que le pari de la croissance permettent de faire que la différence entre ceux qui entrent sur le marché du travail et ceux qui trouvent un travail soit en faveur (de ces derniers). C'est l'objectif pour la fin de l'année".

 

Les jeunes qui bénéficient d'emplois aidés seraient au chômage au terme de ces contrats

"Ce n'est pas vrai, il y a des études qui ont été conduites".

"Les emplois aidés sont un tremplin".

"Quand vous n'avez aucune expérience, vous n'avez pas d'emploi et pour avoir un emploi il faut de l'expérience. C'est un cercle vicieux. C'est très Français: les anglo-saxons ont plus tendance à faire confiance".

"(Ce qui a été) mis en place à la fois sur l'apprentissage, sur les emplois d'avenir, sur la formation, (vise) à combler le gap avec des emplois qui ne sont pas pourvus aujourd'hui. Cent mille formations avaient été lancées, c'est plus de 80.000 (personnes) qui ont trouvé un emploi".

"On met tout en œuvre, mais on sait que pour baisser le chômage, l'élément croissance est essentiel".

"Sur le crédit d'impôt compétitivité, qui va dépasser les 18 milliards d'euros et qui était nécessaire, il y a une contrepartie: l'investissement et l'emploi".

"En août, les intentions d'embauche hors intérim ont augmenté de 3,8%".

 

La France n'accueillera pas plus de 30.000 réfugiés, à dit Manuel Valls jeudi 24.

"Il faut arrêter de prendre ces sujets avec la mise en perspective de la peur".

"L'accord trouvé à l'échelle européenne précise qu'il faut qu'on soit d'abord capable d'aider ceux qui traitent le plus grand nombre de réfugiés aujourd'hui: le Liban, la Jordanie, la Turquie. Deuxième point, pour ceux qui viennent en Europe, conformément aux règles de Schengen, dans le pays où ils arrivent il faut être capable de (différencier) les migrants économiques de ceux qui risquent leur vie". "C'est ce qu'on appelle les centres d'accueil. C'est ce qui a été mis en place en Italie et en Grèce. Troisième point, pour que la solidarité s'exerce, il faut une responsabilité partagée de ces demandeurs d'asile".

"Ces 30.000 c'est un chiffre important mais à relativiser: on a 60.000 demandeurs d'asile par an en France. L'Allemagne en a compté jusqu'à 400.000 l'an dernier".

"Certains font de la politique (avec ces chiffres), veulent faire peur. Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy. Nous il faut qu'on soit clair avec les Français: il n'y a pas d'invasion mais une maîtrise d'un flux et le respect des règles de l'Europe et de la République".

 

Suite au scandale Volkswagen, Emmanuel Cosse veut supprimer le diesel

"Le diesel a un gros inconvénient, qui peut avoir des conséquences graves, c'est la pollution aux macroparticules. (...) C'est un sujet majeur de santé publique".

"Il a été décidé que maintenant on vérifie sur les voitures ce qui est annoncé par les constructeurs automobiles, qui doivent correspondre aux engagements de réduction de la pollution, d'où les tests annoncés par Ségolène Royal".

"La question du diesel, c'est 40 ans de politique. Le monde a changé mais pour faire changer le société française il faut mener des politiques qui, au bout, la font évoluer. Dire qu'il suffit d'interdire c'est facile, mais ce n'est pas ce qui permet la solution".

 

 La crise des éleveurs continue

"Les producteurs de porc avaient demandé qu'on revalorise leurs prix et ont avait trouvé un accord commun entre les producteurs, les industriels et la grande distribution. (...) Là, c'est l'union des groupements de producteurs de porc bretons qui a demandé à ce que les prix baissent. A partir de là, chacun assumera ses responsabilités".

"On ne sortira pas de cette crise du porc s'il n'y a pas une stratégie différente. (...) Il y a des manières différentes d'avoir de la compétitivité. La compétitivité hors prix c'est essentiel".

 

Martine Aubry et son "ras-le-bol" de Macron

"Il faut garder de la mesure".

"Il faut toujours s'inscrire dans une logique essentielle".

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.