Mme Le Pen dénonce l’insécurité et plaide pour la cause animale dans l’Yonne
Réagissant aux actes barbares commis envers des équidés, Marine Le Pen a visité en début de semaine un Ranch, victime de ces crimes odieux.
Les mutilations de chevaux émeuvent la France entière depuis des semaines, et avec près de 200 enquêtes, ouvertes sur l’ensemble de l’Hexagone, ces « faits divers » suscitent autant d’effrois que d’interrogations. Marine Le Pen s’est elle bien décidée à mettre le sujet sur le devant de la scène politico-médiatique, en en faisant un dossier brulant pour les prochaines échéances électorales.
De la maltraitance animale à l’insécurité, des thèmes chers à Mme Le Pen
Ce 21 septembre, Marine Le Pen a donc visité le Ranch de l’Espoir à Villefranche-Saint-Phal (Yonne). C’est ici que le propriétaire a réussi à mettre en fuite les deux délinquants qui avaient déjà commencé à s’en prendre aux équidés du domaine, le 24 aout dernier. Nicolas Demajean avoue avoir craint pour ses pensionnaires, et il déplore qu’aucune autorité publique n’ait rien fait, tant au niveau local qu’au niveau national.
« J’ai écrit même au Président de la République. Personne n’a répondu »
Sympathisant du rassemblement National (RN), Mr Demajean a donc apprécié que la présidente de son parti fasse le déplacement pour dénoncer « cette barbarie ». Plus généralement, Mme Le Pen a insisté sur l’importance de cette cause animale : « Nous avons des débats à avoir sur la maltraitance animale (…) », parfaitement consciente que ce bien-être animal est devenu un enjeu majeur aux yeux des Français.
Cela aura également permis de revenir sur cette vague de mutilations, que les forces de l’ordre n’arrivent pas aujourd’hui à expliquer, mais qui pose un autre débat tout aussi essentiel : l’insécurité. En se déplaçant dans l’Yonne, Mme Le Pen veut ainsi démontrer qu’il ne s’agit pas seulement d’un « sentiment d’insécurité » mais que la peur des violences et des agressions est devenue une réalité au quotidien … au moins pour les propriétaires de chevaux.
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