Mort de Rémi Fraisse : le juge va entendre les gendarmes

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MM
Publié le 13 novembre 2014 - 12:40
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Des messages de à la mémoire de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens.
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©Regis Duvignau/Reuters
La mort de Rémi Fraisse est toujours au centre des débat sur le barrage de Sivens.
©Regis Duvignau/Reuters
La mort de Rémi Fraisse est toujours au cœur de la vie politique. Les juges en charge de l'enquête devraient entendre prochainement la version des gendarmes.

Selon les informations de RTL, les juges d'instruction en charge d'enquêter sur le mort de Rémi Fraisse au barrage de Sivens (Tarn) le 26 octobre vont entendre les gendarmes ayant encadré le service d'ordre de la manifestation où le jeune homme a trouvé la mort.

Le but de cette audition sera de déterminer si Rémi Fraisse a été volontairement visé par le tir de la grenade offensive qui lui a été fatal.

Au micro de France Inter ce jeudi matin, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve s'est défendu d'avoir cherché à dissimuler la vérité sur la mort de Rémi Fraisse. "Comment peut-on dire cela? Comment pourraient-ils connaître les causes de la mort? Le procureur fait son enquête, qui est en cours, il a auditionné l'ensemble des protagonistes qui étaient sur le terrain ce jour-là, ce qui n'est pas mon cas, et s'il n'a pas encore rendu de décision c'est bien qu'il y a encore des incertitudes. Si j'avais fait des déclarations, cela m'aurait été reproché comme tentative de pression par ceux-là mêmes qui me reprochent de ne pas les avoir faites", a-t-il expliqué.

Le ministre de l'Intérieur l'assure par ailleurs: "Les procès-verbaux (de cette nuit là à Sivens, NDLR) n'ont jamais été portés à ma connaissance, car ils sont couverts par le secret de l'instruction. Ces éléments sont entre les mains du seul procureur en charge de l'enquête".

Ce jeudi, la colère lycéenne à Paris ne retombe pas pour autant. Plusieurs établissements scolaires sont bloqués pour dénoncer les "violences policières". Une vingtaine d'entre eux seraient perturbés et une dizaine totalement bloqués. En fin de matinée, une partie des lycéens se sont mis en route pour la place de la Nation et la place d'Italie, où deux manifestations sont prévues à l'appel des syndicats lycéens Fidl et étudiants Unef.

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