Municipales partielles : Clichy-la-Garenne bascule à droite
Dimanche 21 juin était un jour d'élections municipales pour plusieurs villes de France, plus d'un an après celles de mars 2014. Les habitants de deux communes des Hauts-de-Seine (Asnières-sur-Seine, et Clichy-la-Garenne) et de Pontault-Combault (Val-de-Marne) étaient en effet appelés aux urnes à nouveau, après que le Conseil d'Etat ait invalidé les précédents résultats.
Pour deux des trois communes concernées, ces élections partielles ont confirmé les résultats de mars 2014. Mais l'unique revirement est un symbole. Clichy-la-Garenne, dernier bastion socialiste des Hauts-de-Seine, est ravi par Rémi Muzeau (Les Républicains) avec un confortable score de 58% des voix.
Une victoire saluée par Nicolas Sarkozy par voie de communiqué: "Au nom des Républicains, j'adresse tout particulièrement mes félicitations à Rémy Muzeau qui conquiert Clichy-la-Garenne, dirigée par la gauche depuis plus d'un siècle. Avec cette victoire emblématique, plus aucune commune des Hauts-de-Seine n'est désormais plus dirigée par les socialistes". L'élection avait été annulée car l'une des listes, arrivée troisième, avait faussement affirmé être soutenue par l'UMP.
A Asnières-sur-Seine, la liste Les Républicains/UDI de Manuel Aeschlimann conforte son score de mars 2014 avec 56,1% des suffrages, alors que le précédent scrutin s'était joué à seulement 70 voix d'écarts. Il avait été annulé en raison de pressions exercées aux alentours des bureaux de vote par des personnes appelant à voter pour la liste UMP.
A Pontault-Combault, la maire socialiste Monique Delessard a été réélue avec 32,09% des voix lors d'un deuxième tour qui a vu s'affronter quatre listes (PS, DVG, UDI et FN).
D'autres élections municipales partielles devraient encore avoir lieu prochainement, le Conseil d'Etat ayant invalidés les résultats d'autres communes ces dernières semaines.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.