Nicolas Sarkozy et l’affaire Paul Bismuth : la nullité demandée face à des « procédés injustifiables » !
Aux côtés de Thierry Herzog et de Gilbert Azibert, Nicolas Sarkozy a dénoncé les « infamies » dont on l’accuse, et le tribunal devrait répondre aujourd’hui aux demandes de nullité, déposées par les accusés.
Après un premier faux départ la semaine dernière, le procès dit des écoutes téléphoniques a réellement commencé hier devant le tribunal correctionnel de Paris. Les 3 accusés, Mrs Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert comparaissaient donc ce lundi 30 octobre, et les trois demandaient la même chose à savoir l’annulation pure et simple de la procédure.
Le procès d’une procédure
Sans surprise, Nicolas Sarkozy a réaffirmé à la barre qu’il ne reconnaissait « naturellement aucune de ces infamies pour lesquelles on me poursuit». Et les débats se sont concentrés hier sur cette procédure, qui ont conduit les 3 prévenus dans cette salle d’audience. Les avocats des accusés se sont efforcés de souligner les « manœuvres déloyales », les « procédés injustifiables » , la « porosité incroyable entre les juges d’instruction et le parquet » et ces « dossiers poubelles ».
Me Laffont, l’avocate de l’ancien Président de la République, confirme que ce procès reste celui d’un système et d’une procédure :
« Je défends aussi les principes fondamentaux de notre droit. Dans ce dossier, ils ont été bafoués. »
Le tribunal va devoir répondre, ce mardi 1er décembre, aux demandes de nullité, déposées par les prévenus. De son côté, le procureur a appelé le tribunal à rejeter ces demandes en se concentrant sur le « seul débat » possible, « celui de la valeur de la preuve ». C’est donc en répondant à ces interrogations, que le tribunal permettra la poursuite du procès ou clôturera définitivement une procédure aussi médiatique que judiciaire.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.