Nicolas Sarkozy fait un chèque de 363.615 euros à l'UMP pour régler le dépassement de ses dépenses de 2012

Auteur(s)
MM
Publié le 03 décembre 2014 - 14:49
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Nicolas Sarkozy en campagne pour la présidence de l'UMP.
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©Philippe Wojazer/Reuters
Nicolas Sarkozy règle "ses dettes" à son parti.
©Philippe Wojazer/Reuters
Tout juste élu président de l'UMP, Nicolas Sarkozy a fait un chèque à son mouvement. D'un montant de 363.615, il doit permettre de régler les pénalités du au dépassement de ses dépenses de campagne pour la présidentielle de 2012.

Pour régler les pénalités liées à l'invalidation des comptes de campagne de l'UMP pour la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy a fait un chèque de 363.615 euros au mouvement dont il vient d'être élu président. Il espère ainsi en finir avec les soupçons de la justice et au sein même de son parti sur le paiement par l'UMP de ses pénalités.

Dans une lettre datée du 1er décembre, qui sera bientôt rendue publique, Nicolas Sarkozy explique les raisons de ce choix. "J'ai décidé d'assumer personnellement la charge financière de cette pénalité en vous faisant parvenir un chèque d'un montant de 363.615 euros, qui met la formation politique que je préside à l'abri de toutes contestations", écrit l'ancien président au trésorier de l'UMP, Jacques Laisne.

En décembre 2012, la Commission des comptes de campagne avait rejeté ceux de Nicolas Sarkozy. L'ex-candidat UMP avait dépassé le plafond de dépenses autorisées. Une décision confirmée par le Conseil constitutionnel en juillet 2013.

Celui-ci avait estimé que l'ex-président devait restituer au Trésor public l'avance forfaitaire de 150.000 euros qui lui avait été versée pour sa campagne, et lui payer 363.615 euros correspondant au dépassement du plafond légal des dépenses. Cette somme avait été finalement acquittée par l'UMP, ce que certains cadres comme François Fillon ont ensuite jugé anormal. Suite à une alerte lancée par les commissaires aux comptes de l'UMP, le parquet de Paris avait également ouvert une enquête préliminaire, pour déterminer la légalité de la prise en charge par l'UMP de ces pénalités.

Cette affaire était également à l'origine de la polémique entourant François Fillon et le secrétaire de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet. Selon les révélations du journal Le Monde, le premier aurait demandé au second d'accélérer les procédures contre l'ancien chef de l'Etat sur le paiement de ces pénalités.

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