Nicolas Sarkozy : ses engagements pour la suite

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VL
Publié le 30 novembre 2014 - 17:23
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Nicolas Sarkozy en campagne pour la présidence de l'UMP.
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©Régis Duvignau/Reuters
Pendant la campagne pour la présidence de l'UMP, Nicoals Sarkozy a donné une ébauche de son programme pour la France.
©Régis Duvignau/Reuters
Au cours de la campagne pour la présidence de l'UMP, prélude à l'élection présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy a donné quelques grandes orientations. Pas de mesures précises mais un ton qui préfigure son programme pour conquérir l'Elysée.

UMP, on change tout

Nicolas Sarkozy l'a dit, il veut transformer l'UMP dans les trois premiers mois de sa présidence pour créer "la plus vaste formation politique qu'on ait jamais connu dans notre pays". Pour cela il veut tout changer "du sol au plafond". Il assure que personne ne sera nommé en fonction d'affinités sarkozystes, jupéistes ou fillonistes. L'appel aux militants pour les grands débats est également au centre de son projet.

Economie, on ne change (presque) rien

Nicolas Sarkozy défend une fiscalité des entreprises en rapport avec celles de nos concurrents directs: "Je comprend qu'on ait des différences de compétitivité avec la Chine ou l'inde, je ne peux pas accepter qu'on en ait avec l'Allemagne ou le Royaume-Uni". La baisse des dépenses publiques, du nombre de fonctionnaires, la retraite à 63 ans, l'assouplissement des 35 heures sont également évoqués comme par la plupart des ténors de droite.

L'ex-président s'en prend férocement aux syndicats qu'il accuse de mettre "l'intérêt de leur engagement politique (à gauche) avant l'intérêt des salariés qu'ils prétendent représenter".

Société, retour sur les réformes socialistes.

Nicolas Sarkozy veut détricoter trois grandes réformes de société de François Hollande.

Son évocation de "l'abrogation" de la Loi Taubira avait fait couler beaucoup d'encre, mais Nicolas Sarkozy s'est plutôt engager à une modification: "La réécriture sera obligatoire dans la mesure où la Cour de cassation crée un lien entre mariage et filiation". Il veut également "verrouiller" l'interdiction de la gestation pour autrui.

Il affirme vouloir revenir sur le redécoupage des régions qui "consiste à tenir compte des désirs des barons socialistes". Cette réforme qui doit entrer en vigueur cinq mois avant l'élection présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy n'y sera "absolument pas engagé". De même pour celle des rythmes scolaires.

Europe et immigration, un ton plus dur

"Schengen ne fonctionne plus" selon Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République veut rétablir une compétence nationale sur le contrôle des frontières tant qu'une nouvelle politique migratoire européenne ne sera pas mise en place: "Nous voulons un nouveau Schengen. Tant (qu'il) ne sera pas décidé, nous n'appliqueront plus le Schengen actuel". Cela pour "mettre fin au tourisme des droits sociaux dans notre pays".

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