Paris : locaux du PS "saccagés à la barre de fer", Cambadélis accuse "l'ultragauche"
Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste ont été la cible, jeudi 1er, de casseurs, provoquant la colère du Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis. Celui-ci a mis en cause dans un communiqué les "groupuscules d’ultragauche" qui s'en sont déjà pris à plusieurs reprises ces derniers mois aux symboles du PS.
"Ce jeudi 1er septembre, c’est la fédération de Paris - ma fédération - qui a été la cible d’une action concertée d’une cinquantaine de personnes armées de barres de fer. Les locaux ont été saccagés, des salariés ont été menacés", a fait savoir le député de Paris.
Selon la police, l'incident serait parti d'un rassemblement non-autorisé sur la place de Nation, située à quelques centaines de mètres des locaux de la rue Alexandre Dumas (11e arrondissement). Lorsque la police a ordonné à la trentaine de personnes présentes sur place de se disperser, la situation aurait dégénéré.
Les faits interviennent quelques jours seulement après que la permanence toulousaine du député de Haute-Garonne Christophe Borgel a été vandalisée, en marge du meeting de rentrée du gouvernement qui se déroulait à proximité, à Colomiers.
Depuis plusieurs mois et notamment l'annonce du projet de loi Travail, le PS est régulièrement la cible de manifestations et parfois de violences de groupes qui dénoncent le virage "social-libéral" du gouvernement. Au point que le parti avait dû annuler son université d'été.
"Il n’y a donc pas de limite chez ces groupuscules d’ultragauche qui depuis des mois, cassent, saccagent, détruisent les locaux du Parti socialiste. Avec pour seul but, la violence", a dénoncé Jean-Christophe Cambadélis, condamnant "ces actes inacceptables avec la plus grande fermeté" et appelant "une fois encore, l’ensemble des responsables publics à prendre la mesure de la gravité de ces attaques. C’est la démocratie qui est en jeu".
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