"PenelopeGate" : François Fillon se battra "jusqu'au bout", une décision du parquet attendue dans les prochains jours
François Fillon, dans la tourmente des emplois fictifs présumés de son épouse, a réaffirmé qu'il se battrait "jusqu'au bout", dimanche 12 lors d'un meeting à Saint-Pierre de la Réunion, devant plusieurs milliers de personnes.
"Je suis attaqué, 24 heures sur 24, mais je reçois aussi d’innombrables soutiens. Je me battrai jusqu’au bout car mon programme est le seul capable de relancer la France", a affirmé M. Fillon, ajoutant: "Ma bataille est celle des projets. Ma bataille est celle des idées. Elle l’a toujours été."
"Je porte la responsabilité d’une ambition politique qui est celle des millions de Français qui refusent le déclin de leur pays", a-t-il également affirmé.
Dans une interview au Journal du Dimanche la semaine dernière, l'ex-Premier ministre avait mis en garde contre "une crise de régime" s'il devait renoncer, car "cela aboutirait à priver un courant de pensée qui est majoritaire en France de candidat crédible". Il avait réitéré son engagement à se retirer s'il était mis en examen.
Le parquet national financier, qui s'est saisi du dossier, a affirmé dimanche qu"'aucune décision n'est prise à ce stade de l'enquête" sur des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon et "aucun calendrier n'est fixé à ce jour".
Cette déclaration intervient alors que Le Journal du Dimanche indique que la décision du parquet sur cette enquête "devrait intervenir cette semaine".
Devant les Réunionnais rassemblés à Saint-Pierre, le candidat de la droite a également affirmé qu'il se battait "contre la gauche. Celle de M. (Benoît) Hamon qui rêve l’impossible parce qu’elle est incapable de construire le possible, qui rêve de subventions universelles parce qu’elle est incapable de créer de la croissance. Celle de M. (Emmanuel) Macron qui est le radeau de sauvetage de tous les naufragés du hollandisme".
A propos de l'ancien ministre de l'Economie, qui le dépasse désormais dans les sondages et le relègue à la troisième place éliminatoire du premier tour de la présidentielle, M. Fillon a rappelé qu'il avait aussi été le "conseiller" de François Hollande, lors de son "long et insipide" quinquennat.
"Je me bats contre l’extrême droite qui mettrait la France en faillite au bout de six mois", a-t-il enfin affirmé.
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