Pour NKM, Paris "est une ville stressée par la politique d'Anne Hidalgo"
Paris "est une ville stressée par la politique d'Anne Hidalgo", dénonce ce vendredi 20 Nathalie Kosciusko-Morizet, investie dans la 2e circonscription pour les législatives, pour qui "la mairie de Paris aujourd'hui sert de base arrière au Parti socialiste". NKM (Les Républicains) estime dans un entretien au Parisien qu'"Anne Hidalgo pratique un pouvoir très solitaire, très autoritaire, avec en face d'elle un gouvernement socialiste faible qui cède sur tout". "La mairie de Paris aujourd'hui sert de base arrière au Parti socialiste. C'est devenu le pôle emploi du PS".
"Aujourd'hui, Paris est une ville stressée par la politique d'Anne Hidalgo", affirme-t-elle. "C'est quelqu'un qui n'a absolument aucune conviction écologique cohérente", accuse l'ancienne ministre de l’Écologie. Est-ce que les Parisiens "ont le sentiment que Paris, aujourd'hui, est une ville apaisée, fluide, (...) où on vit bien, que ce soit en termes de pollution ou de nuisance sonore? Non".
Dans cette violente charge contre la maire de Paris, la députée de l'Essonne l'accuse de jouer "la défaite nationale de son camp pour ses ambitions futures". Interrogée sur son investiture pour les législatives dans la circonscription de François Fillon, qui était également convoitée par Rachida Dati, Nathalie Kosciusko-Morizet estime qu'avec ce choix, le candidat à la présidentielle "envoie un message clair de rassemblement". NKM avait soutenu Alain Juppé dans la primaire de la droite.
A l'adresse de Mme Dati, qui la veille avait violemment critiqué son "parachutage", Mme Kosciusko-Morizet souligne que "la situation dans laquelle nous sommes, l'état des finances de la nation et l'état du monde, appellent à des réformes et au rassemblement, plutôt qu'à la destruction dans son propre camp".
Rachida Dati, maire LR du VIIe arrondissement de Paris, avait estimé jeudi, dans un entretien au Parisien, que le "cap" de la campagne de François Fillon conduirait la droite "droit dans le mur", et fustigé sa "décision" d'investir Nathalie Kosciusko-Morizet dans la circonscription qu'elle briguait pour les législatives.
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