Pour Sarkozy, "dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois"

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 20 septembre 2016 - 09:32
Image
Nicolas Sarkozy.
Crédits
©Vincent Kessler/Reuters
"Nous ne nous contenterons plus d'une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l'assimilation", a déclaré Nicolas Sarkozy.
©Vincent Kessler/Reuters
Lors d'une réunion publique, Nicolas Sarkozy a affirmé lundi qu'à partir du moment où l'on devient français, "l'on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois". Le candidat à la primaire de la droite pour 2017 a dénoncé en parallèle "l'islam extrémiste et politique" dont le but est "de provoquer la République".

Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a affirmé qu'à partir du moment où l'on devient français, "l'on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois", lundi 20 à Franconville (Val-d'Oise). L'ex-chef de l'Etat a également dénoncé "l'islam extrémiste et politique", dont le but est de "provoquer la République", lors d'une réunion publique.

"Je serai le président de l'action, je n'accepte pas les 238 morts", victimes des attentats depuis janvier 2015, a-t-il ajouté, promettant de mener "une guerre impitoyable" au terrorisme islamiste. "Je n'accepterai pas les comportements moyenâgeux qui veulent qu'un homme se baigne en maillot de bain, quand les femmes sont enfermées" dans des burkinis, a-t-il également affirmé. Dénonçant à nouveau "la tyrannie des minorités", il a assuré que s'il gagnait en 2017, il serait "le président de la communauté nationale car en France, la seule communauté qui vaille est la communauté française".

"Si l'on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d'une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l'assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. +J'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je vis comme un Français+, doit se dire celui qui devient français, a-t-il ajouté.

"La situation de la France est grave. C'est un combat extraordinairement difficile. Nous avons à combattre la gauche, qui fera de moi son adversaire habituel, nous avons à combattre l'extrême droite qui fera de moi son adversaire privilégié. Elle a compris que j'étais le plus dangereux", a-t-il également déclaré. Selon lui, il faut "combattre la pensée unique dans ce qu'elle a de plus insupportable (...) Si on dit que l'islam pose un problème d'intégration, comme à l'époque, les catholiques ont posé un problème à la République, on est islamophobe. C'est insupportable. Si on dit qu'on ne peut plus continuer avec l'immigration (...) alors on est traité de raciste. C'est insupportable".

"Quand on dit qu'on n'est pas de gauche, on se demande si vous avez un coeur qui bat. Si vous avez des questions à me poser, France Télévisions, posez-les!", a-t-il ironisé, faisant allusion à L'Emission politique, sur France 2, dont il a été le premier invité jeudi. "Les médias doivent expliquer la complexité du monde et non pas participer à un combat politique", a-t-il ajouté. "Je veux être le porte-parole de la majorité silencieuse", a lancé M. Sarkozy, sous les applaudissements du public.

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.