Pour Valls, le gouvernement ne fait pas de "cadeaux" électoralistes

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 04 mai 2016 - 19:12
Image
Manuel Valls.
Crédits
©Chamussy/Sipa
"Il ne s'agit pas de cadeaux!", a affirmé Manuel Valls.
©Chamussy/Sipa
Après avoir annoncé une revalorisation des salaires des enseignants du primaire, Manuel Valls s'est défendu ce mercredi de faire des "cadeaux" électoralistes à un an de la présidentielle. Pour le Premier ministre, "le gouvernement fait des choix, et des choix justes, et des choix que nous assumons pleinement".

Manuel Valls s'est défendu ce mercredi 4 de faire des "cadeaux" électoralistes à l'approche de la présidentielle, au lendemain de l'annonce d'une hausse de 800 euros d'une prime des enseignants du primaire. "Il ne s'agit pas de cadeaux! Quelle vision, quel mépris, et des agriculteurs, et du service public, et des enseignants et des fonctionnaires en général quand on parle de cadeaux électoralistes!", a lancé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Le chef du gouvernement était interpellé par la députée Les Républicains Virginie Duby-Muller (Haute-Savoie), qui dénonçait une "ficelle un peu grosse" en listant des dépenses annoncées par le gouvernement (prime aux enseignants du primaire, aides aux agriculteurs, hausse du point salarial des fonctionnaires...). Elle a également déploré que le chéquier de l'exécutif "n'a(it) visiblement pas de limite" après l'annonce par le président Hollande d'une possible nouvelle baisse d'impôt l'an prochain.

"Le gouvernement fait des choix, et des choix justes, et des choix que nous assumons pleinement", a plaidé M. Valls pour répondre à la parlementaire. "Les enseignants de ce pays méritent d'être pleinement respectés et soutenus dans leur mission essentielle. Mettez-vous d'accord avec vous-même: soit on les augmente, et on les respecte, soit on ne les augmente pas, et on ne les respecte pas", a-t-il lancé.

Le Premier ministre, qui a également défendu les moyens supplémentaires alloués aux forces de l'ordre après les attentats ou au renforcement de la formation des chômeurs, a fustigé la droite qui propose "la suppression de 300.000 fonctionnaires". "Ce débat doit avoir lieu devant le pays", a-t-il lancé.

"Ce pays, la France s'est construit, et sa colonne vertébrale est ainsi faite, avec un Etat, avec des services publics, mais ce n'est pas désincarné, ce sont des hommes, des femmes, des agents, qui travaillent pour l'intérêt des Français", a plaidé M. Valls. Répondant aux accusations de "clientélisme" de l'opposition, le Premier ministre avait déjà déclaré mardi "assumer" ce choix, "dans un pays qui voit les rémunérations des patrons exploser".

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.