Présidentielle 2017 : "si François Hollande souhaite se présenter, il sera en position de force", selon Jean-Christophe Cambadélis
Victoire de la motion A
"Nous aurons le score définitif à 14 heures. Les spécialistes dans tous les camps me mettent à plus de 60%. Je crois que c'est un vote très important pour le Parti socialiste. C'est un vote à la fois de renouveau et c'est un vote de sorti de crise".
"Il y a une majorité donc il y aura une majorité absolue au Bureau national et au conseil national. Maintenant, c'est la stabilité pour le Parti socialiste, c'est très important. Je serai candidat au poste de premier secrétaire".
Un faible taux de participation
"Au Parti socialiste, c'est la tradition. Nos partis politiques sont électoralement représentatifs mais en termes de militants ils ne le sont pas. Moi je voudrais, et c'est d'ailleurs une de mes premières propositions, modifier le cadre du Parti socialiste".
"C'est-à-dire aller vers un parti de 300, 400, 500.000 adhérents. On a 700.000 sympathisants. La question qui est posée, c'est pourquoi ils ne viennent pas au Parti socialiste. On ne leur donne pas envie de venir. Il faut redonner, redonner de la dynamique parce qu'en le faisant, nous le faisons pour toute la gauche".
Décisions à prendre dans l'organisation du parti
"On va contribuer à la réussite gouvernementale. On a un certain nombre d'exigences. Nous avons le renouveau et le rassemblement de la gauche et des écologistes".
François Hollande conforté dans sa volonté d'être encore président
"Moi je le souhaite (qu'il se représente, NDLR) mais je ne sais pas s'il le veut. Aujourd'hui, la contestation sur Français Hollande dans le parti socialiste s'est éteinte. S'il le souhaite, il sera en position de force. Aujourd'hui, il n'est pas candidat".
Primaires: "Pour le moment je n'ai pas de candidats et la seule motion qui militait pour les primaires fait moins de 30%".
Le temps de réformes
"Il faut savoir lesquelles. Le texte qui a été signée par tous les ministres et le Premier ministre dit qu'il faut une inflexion sur la fin du quinquennat. Le temps de la redistribution est venu. Nous rentrons dans une nouvelle phase qui est due aux résultats que nous avons, aux résultats de la conjoncture internationale qui permet de maintenir l'axe politique mais de l'infléchir de plus de justice".
"Nous demandons qu'il y ait une réforme fiscale. Nous voulons une fiscalité plus verte. Nous nous sommes convertis à l'écologie. Et je demande d'abord que l'on commence par l'impôt à la source".
Inégalités dans le pays
"C'est une situation extrêmement grave qui est imputable à tous. La lutte contre les inégalités c'est une question pour moi essentielle et c'est une question que doit porter le Parti socialiste".
Diminution du nombre de députés
"En soit, je ne suis pas favorable mais si c'est pour introduire une dose de proportionnelle, je suis pour".
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