Primaire de la droite : temps de parole, placement, nature des questions, tout savoir sur le premier débat

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 octobre 2016 - 12:20
Image
Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bruno Le Maire.
Crédits
©Dominique Faget/AFP
Sarkozy a tiré au sort la place centrale dans l'agencement des différents candidats.
©Dominique Faget/AFP
Les sept candidats à la primaire de la droite croiseront le fer pour le premier débat ce jeudi. Ils devront répondre à une série de questions, voire s'interpeller, à une seule condition: faire court et synthétique, en respectant des règles de parole assez strictes.

Sept candidats, une quinzaine de questions pour chacun, 60 secondes maximum pour chaque réponse: c'est le scénario inédit du premier débat de la primaire de la droite, qui sera diffusé jeudi à 21H00 en direct sur les médias organisateurs (TF1, RTL, Le Figaro, ainsi que LCI et Public Sénat)

Pour rythmer ce débat à sept, où chacun aura le même temps de parole, les organisateurs ont opté pour des questions-réponses ultra-courtes et très précises: une quinzaine de questions sur deux thèmes (économique et social d'un côté, sécurité, identité, terrorisme de l'autre) seront posées à chacun, pas toujours les mêmes. Les candidats pourront s'interpeller à condition de ne pas dépasser 30 secondes.

Le débat TF1/RTL/Le Figaro durera 2 heures à 2 heures 15 et chaque candidat parlera 15 à 17 minutes en tout, a précisé à l'AFP Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1, qui a organisé deux réunions avec les septs staffs.

Pour les ultimes réglages, les directeurs de campagne déjeuneront mercredi avec Thierry Solère, président du comité d’organisation des primaires et Anne Levade présidente de la Haute Autorité pour la primaire.

Le placement des candidats et l'ordre dans lequel ils se présentent a été tiré au sort. Heureux bénéficiaire, Nicolas Sarkozy sera au centre, avec à sa gauche Bruno Le Maire, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet et à sa droite Jean-François Copé, Jean-Frédéric Poisson et François Fillon.

Aidés par un voyant lumineux qui s'allumera à la 50e seconde, chacun disposera d'abord d'une minute pour se présenter.

Ils auront ensuite une minute pour répondre à chaque question des journalistes (Gilles Bouleau de TF1, Elizabeth Martichoux de RTL et Alexis Brézet du Figaro).

Parmi elles, des questions des internautes -qui peuvent déjà les poster sur les sites des médias partenaires- et qui seront sélectionnées avant et pendant le débat. Sept chronomètres indiqueront le temps de parole cumulé des candidats.

L'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet a poussé, sans succès, en faveur d'une prolongation de l'émission sur Facebook, mais TF1 a renoncé car certains candidats ont refusé. L'hypothèse de caméras embarquées dans la voiture des candidats en route pour le studio a elle aussi été rejetée.

Pour suivre le débat, filmé par TF1 dans un studio à la Plaine Saint-Denis, devant un public de 130 personnes, les téléspectateurs auront le choix entre le petit écran (TF1, LCI, Public Sénat), internet (les sites des médias) et la radio RTL.

TF1 et LCI organisent "un before et un after" digital: sur leurs pages Facebook, on pourra voir les coulisses (arrivée des candidats, réactions à chaud de leur entourage...). Un sondage Sofres LCI/Le Figaro/Public Sénat paraîtra le vendredi.

LCI prévoit aussi, pendant le débat, de montrer à l’écran des réactions en live sur Twitter et Facebook, et après le débat, en association avec GOV, site d'opinion en ligne, la chaîne donnera un baromètre des réactions des internautes.

Les deux autres débats de la primaire se tiendront sur BFMTV et iTELE le 3 novembre et sur France Télévisions et Europe 1 le 17 novembre, et celui d'entre deux tours le 24 novembre.

Quant à l'audience, TF1 se garde de tout pronostic, mais selon Thierry Solère la chaîne attend plus que les 5 millions de téléspectateurs du premier débat de la primaire PS en 2011.

 

À LIRE AUSSI

Image
Nicolas Sarkozy et NKM.
Primaire de la droite : NKM et Juppé appellent à la mobilisation, Dati vole au secours de Sarkozy
Nathalie Kosciusko-Morizet a appelé dimanche à une forte mobilisation pour la primaire au nom de la "légitimité" du vainqueur. Une importante participation pourrait fa...
11 octobre 2016 - 12:33
Politique
Image
François Fillon.
François Fillon sur Europe 1 : le "discours de Nicolas Sarkozy" cache un manque d'"efficacité"
François Fillon, ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, est aujourd'hui son adversaire dans le cadre de la primaire de la droite. Et ne se gêne pas pour critiquer...
10 octobre 2016 - 13:33
Politique
Image
Sarkozy-Photo
Primaire de la droite : Sarkozy se positionne en défenseur des "déclassés" contre "l'élite"
En meeting dans un Zénith de Paris bondé par ses partisans, Nicolas Sarkozy s'est emporté contre le "décalage énorme" entre les déclassés et une "élite" de la "sphère ...
10 octobre 2016 - 10:14
Politique

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.