Primaire à droite : "je ne vais pas me laisser faire", prévient NKM après le changement de règles

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 30 mars 2016 - 15:55
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Nathalie Kosciusko-Morizet.
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"Changer les règles en cours de route, ce n'est pas acceptable", a dénoncé Nathalie Kosciusko-Morizet.
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Suite au changement des règles de parrainage de la primaire de la droite, acté mardi soir par le bureau politique LR, NKM contre-attaque. La députée dénonce un "tripatouillage" qui n'aurait d'autre but que de l'empêcher de participer au scrutin et prévient qu'elle "ne se laissera pas faire".

C'est une "précision" aux faux airs de règlement de compte. C'est en tout cas le message de colère lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet au lendemain d'une vote de "clarification" des règles de parrainage de la primaire de la droite du bureau politique de LR, mardi 29. Du "tripatouillage", dénonce l'ex-numéro deux du parti désormais candidate à l'investiture pour 2017.

"Changer les règles en cours de route, chacun le comprend bien, ce n'est pas acceptable", a ainsi dénoncé la députée de l'Essonne. Dans son viseur, la modification des règles de parrainage pour la primaire, donc. Si le seuil fixé reste bien à 20 parlementaires, 250 élus et 2.500 adhérents, le bureau politique LR a ajouté une condition: que les élus signent une charte de la primaire afin de s’assurer qu’ils adhèrent bien "aux valeurs de la droite et du centre".

Rien de plus logique pour la dizaine de candidats déclarés, dont le dernier en date Geoffroy Didier. Mais impensable pour NKM, qui y voit un plan pour l'empêcher de réunir ses parrainages. "C'était une primaire qui se voulait ouverte, elle est de plus en plus fermée. On est en train de cadenasser, de verrouiller la primaire", a-t-elle ainsi dénoncé, visant "la direction du parti et tous ceux qui voudraient que la primaire reste un entre-soi". Des ténors qui chercheraient ainsi à "écarter une sensibilité", la sienne.

Car la turbulente députée entend bien attirer à elle "tous ceux qui ont envie que ça bouge", et notamment "les déçus de François Hollande". Et comptait ainsi sur le soutien d'un certain nombre d'élus sans étiquette, voir même de parlementaires d'autres partis, alors qu'elle peinerait à rassembler le quota de parrainages.

 

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