Prix humour et politique 2017 : les nominés sont...
Le Presse Club remettra ce mardi à 18h le prix de l'humour politique, récompense annuelle décerné à l'auteur de la phrase la plus drôle, qu'elle le soit volontairement ou non. A l'issue de quatre sélections, une vingtaine saillies ont été retenues.
Pour mémoire, Bruno Le Maire l'avait emporté l'année dernière pour son intelligence qui était "un obstacle", succédant ainsi à Nicolas Sarkozy.
Lire aussi: Prix de l'Humour politique 2015: Nicolas Sarkozy primé
Le jury a eu fort à faire une nouvelle fois en 2017, a fortiori lors d'une année électorale. Pour mémoire, voici l'ensemble des phrases sélectionnées:
-Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics: "On ne fera pas toujours ce que dira le Medef" (Libération 31 août 2017).
-Aurélie Filippetti, députée, après sa défaite aux législatives de 2017: "Maintenant je vais recommencer à travailler" (Le Parisien 10 juillet 2017).
-Claude Guéant, ancien ministre de l’intérieur : "Avant de choisir qui il va soutenir, Borloo aime bien savoir qui sera le vainqueur" (Le Point 07 septembre 2017).
-Brigitte Macron : "Le seul défaut d’Emmanuel, c’est d’être plus jeune que moi" (Elle 17 août 2017).
-Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise : "Le PS est le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux" (La Provence 14 septembre 2017).
-Jean Lassalle, ancien candidat à la présidentielle: "Macron n'arrête pas de me piquer toutes mes idées. Par exemple, c'est moi qui ai marché et c'est lui qui dit En marche!" (Libération 10 avril 2017).
-Yannick Jadot, député européen EELV: "Là où on voit que Macron est intelligent, c'est qu'il a réussi à ne pas prendre Jean-Vincent Placé!" (Le JDD 26 mars 2017).
- Arnaud Montebourg, ancien ministre PS: "En fin de compte, Benoît Hamon aura fait le meilleur score de tous les écologistes à une présidentielle" (Challenges 26 avril 17).
- Yannick Jadot, député européen EELV, à propos des images d'Emmanuel Macron le soir de sa victoire devant la pyramide du Louvre: "C'était Toutânmacron!" (France Inter 07/05/17).
- Richard Ferrand, secrétaire général d'En marche!: "Fillon et Le Pen pourront bientôt faire du covoiturage pour aller voir le juge d'instruction" (Le Monde, le 28 février 2017)
- Nicolas Hulot, à propos de la présidentielle: "J'ai refusé d'être candidat, car j'avais peur d'être au second tour" LCI le 2 février 2017
- Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: "La moitié de nos électeurs sont passés chez Macron et je crois que l'autre est déjà en marche" (RTL, le 19 février 2017)
- Jean-Luc Mélenchon, député européen, candidat à la présidentielle: "Si je suis élu, le siècle va commencer en 2017" (Marianne, le 20 janvier 2017)
- Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France, à François Fillon: "Non, François, tu n'es pas seul, nous t'aimons et te protégerons" (à La Villette, le 29 janvier 2017)
- Benoît Hamon, ancien candidat PS à la présidentielle: "Je suis tellement hostile au cumul des mandats que je n'en ai plus aucun".
- François Fillon, ancien Premier ministre, candidat à la présidentielle de 2017: "Juppé fera un très bon maire de Bordeaux" (Le Monde, le 27 novembre 2016).
- Alain Juppé, maire de Bordeaux: "J'aime bien aller à la messe parce qu'au moins, pendant une heure, personne ne vous emmerde" (Franceinfo, le 6 octobre 2016).
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense: "Je suis une tombe ; et quand on est une tombe, on l'est à vie". (Le JDD, le 7 novembre 2016)
- Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle de 2017: "Les deux grands partis, c'est l'amicale des boulistes. Mais sans l'amitié et sans les boules". (Le Parisien, le 24 septembre 2016).
- Philippe Poutou, NPA: "Hollande est satisfait de son bilan; c'est pour cela qu'il le dépose". (Communiqué de NPA, 1er décembre 2016)
François Hollande est le plus représenté des candidats et a même eu droit à une collection particulière baptisée "hollanderies" par le jury:
-"Aujourd'hui, je suis à deux doigts d'être aimé!"
-"Je salue Christiane Taubira... Sa voix peut porter, même quand elle ne dit rien".
-"Heureusement que Le Canard enchaîné est un hebdomadaire et pas un quotidien sinon imaginez où on en serait avec Fillon".
-"Toutes les décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue singulier". (L'Express 19/09/16).
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