Régionales : Royal appelle à "repenser la gouvernance" là où la gauche s'est désistée
Et maintenant, que faut-il faire? La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a suggéré ce lundi 14, au lendemain du second tour des élections régionales, de "repenser la gouvernance" dans les régions où les présidents de région ont été élus "grâce aux candidats de gauche qui se sont désistés", un "lourd sacrifice citoyen" de la part de ces candidats.
"Il faut souligner le sursaut citoyen, entre les deux tours, de Françaises et de Français qui n'ont pas voulu que le Front national accède à la tête des régions", a déclaré Ségolène Royal sur France 2.
"Deuxièmement, qu'un certain nombre de candidats de droite ont été élus grâce aux candidats de gauche qui se sont désistés". "La gauche ne sera pas représentée dans certaines régions. C'est un lourd sacrifice citoyen de la part de ces candidats. Donc il va falloir aussi repenser la gouvernance de ces régions pour que ceux qui sont éliminés du pilotage" soient associés, a-t-elle poursuivi.
La droite a remporté deux régions grâce au désistement du candidat du PS, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle a été également victorieuse en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne où Jean-Pierre Masseret avait refusé de se désister mais où le PS avait appelé à voter pour Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).
"La gauche résiste, c'est important", a par ailleurs déclaré Ségolène Royal à propos des cinq présidences de région décrochées par son camp au soir du second tour. Celle qui fut élue présidente de la région Poitou-Charentes en 2004, année de vague rose, a salué une "nouvelle génération", citant notamment Carole Delga élue en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et ancienne secrétaire d'Etat chargée du Commerce de Manuel Valls.
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