Régions : un mouvement franc-comtois souhaite être rattaché à la Suisse
La répartition des capitales des nouvelles régions françaises n'a pas fait que des heureux. Un micro-parti politique régionaliste et autonomiste franc-comtois, le Mouvement Franche-Comté (MFC) n'a pas vraiment apprécié que Besançon perdre son titre de capitale au profit de Dijon. Il annonce qu'il se positionne en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse, rapporte le site d'information Bien Public. Dans un communiqué, son président Jean-Philippe Allenbach prévient: "plutôt suisses que bourguignons!".
"Compte tenu de la perte par Besançon de son statut de capitale régionale et de la tournure désastreuse prise par les événements quant à l’avenir de la Franche-Comté et à celui de ses habitants, le Mouvement Franche-Comté, qui a pour objet la défense de l’intérêt supérieur de la Franche-Comté et de ses habitants, n’a malheureusement plus d’autre choix que se positionner désormais résolument en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse", explique dans le texte le président du MFC.
il se dit même prêt à contacter la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga "pour lui demander les conditions qui seraient à remplir à cet effet". Pour justifier cette étrange démarche, Jean-Philippe Allenbach s'appuie sur le précédent genevois. En effet, la ville suisse de Genève était un département français jusqu'en 1815 avant d'être rattachée à la Confédération helvétique.
Le président du Mouvement Franche-Comté rappelle que "selon un sondage qu’il avait fait lui-même réaliser en 2008 par le LINK-institut de Lausanne auprès de la population suisse, cette dernière s’était majoritairement déclarée favorable à ce que la Franche-Comté et la Savoie deviennent cantons suisses". Précisant ainsi que les Franc-Comtois seraient gagnants "en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, d’impôts et de sécurité".
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