Sébastien Chenu dénonce "des ZAD plein le pays, défendues par des voyous"
Les gendarmes mobiles ont lancé tôt ce lundi 9 une vaste opération pour déloger les occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, donnant lieu à des affrontements, près de trois mois après l'abandon du projet d'aéroport.
Une situation qui satisfait Sébastien Chenu, porte-parole du Front national, qui s'est toutefois inquiété de voir une prolifération des Zones à Défendre sur le territoire ce matin sur Franceinfo. "Il y a des ZAD plein le pays. Notre-Dame-des-Landes, un certain nombre de facs, des campements illicites des gens du voyage, un certain nombre de quartiers dans les banlieues, le pays est truffé de ZAD", a estimé le député FN du Nord. Et d'ajouter: "Ce sont des zones défendues par des voyous qui contestent l'autorité républicaine et qui mettent l'État en échec".
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Il faut dire que l'élu FN avait déjà une position très tranchée sur la résolution du conflit à Notre-Dame-des-Landes puisqu'il avait déclaré en janvier: "On demande l'évacuation de la ZAD, de ces squatteurs délinquants crasseux, qu'on pourrait sortir par les dreadlocks assez rapidement. C'est la priorité: (le projet) abandonné ou maintenu, il faut mettre tous ces gens dehors".
Des propos qu'il assume toujours aujourd'hui: "J'avais dit de façon un peu triviale qu'il fallait sortir les zadistes par les dreadlocks et commencer par cela". "Il y a eu un problème de méthode avec ce gouvernement. Il fallait commencer par évacuer la ZAD et ensuite annoncer la décision. Le gouvernement a choisi l'inverse, ce qui fait qu'on a eu une crispation", a-t-il expliqué. Pour Sébastien Chenu, "il est temps que le gouvernement reprenne pied".
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Ce proche de Marine Le Pen a profité de son passage à la radio pour s'exprimer sur le possible ralliement de Thierry Mariani (Les Républicains) au parti d'extrême droite aux prochaines européennes. "C'est un homme d'expérience, il a été ministre et parlementaire, il sait de quoi il parle, il a une expérience qui peut nous être utile", a-t-il expliqué. Avant de nuancer: "On ne va pas réviser notre programme en fonction des desiderata des gens qui voudraient nous rejoindre ou pas (...) Si vous êtes d'accord, que vous soyez de droite ou de gauche, vous êtes les bienvenus avec nous".
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