Stéphane Le Foll aux frondeurs du PS : "il faut être solidaire"

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MM
Publié le 20 février 2015 - 09:22
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Stéphane Le Foll au micro de France Info.
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Stéphane Le Foll était l'invité de France Info ce vendredi 20.
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Stéphane Le Foll était l'invité de France Info ce vendredi matin. Le ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement est revenu sur le rejet de la motion de censure jeudi 19 à l'Assemblée nationale et sur l'ouverture du Salon de l'agriculture, prévue samedi 21.

Elections départementales

"Je ne redoute pas une défaite de la gauche. De tout façon, je n'ai pas à redouter mais à mobiliser, c'est ce que j'ai fait hier dans la Sarthe où il y a avait plus de 200 personnes à notre meeting. Il faut rassembler".

"D'autres partis on fait d'autres choix, les communistes et le Verts qui ont présenté des candidats dans de nombreuses circonscriptions alors que la menace du Front national est présente partout".

"Nous nous sommes engagés dans la bataille départementales avec la motivation de présenter un projet avec énergie".

"Le Front national sera très haut, j'en suis convaincu".

 

Motion de censure et 49-3

"Je dis aux frondeurs +dans ce débat comme dans d'autres, il y a l'expression nécessaire de l'opinion mais à chaque pallier franchi par le parti socialiste, on ne peut pas toujours revenir sur des choix qui ont été fait, il faut être solidaire+".

"En même temps, le facteur le plus déstabilisant de cette loi Macron c'est le fait que des députés socialistes, alors qu'avant ils s'abstenaient, ont été jusqu'à voter contre. On va au-delà de ce qui est l'expression normale de ce qu'est un débat".

"Cela relève de l'absence de sens de la responsabilité. Quand on vote à l'Assemblée nationale, on est pas jugé par les militants socialistes mais par tous les Français".

"Sur la question de l'ouverture du capital des aéroports, ce la ne change pas, au bout du compte, la maitrise de l'outil public. Cela permet à des investisseurs de financer pour développer".

 

Salon de l'agriculture

"Il y a eu une conjonction de plusieurs facteurs à la fois une production mondiale en particulier sur les céréales très importante, une demande qui compte tenu de la croissance qui stagne conjugué à l'embargo russe, explique l'année difficile que viennent de vivre nos agriculteurs".

"Pour l'ouverture des élevages de volailles et notamment sur la taille des exploitations, on a fait en sorte que l'on se rapproche des standards européens. La question qui est posé c'est que depuis 10-15 ans la France qui était autosuffisante en volailles, et bien actuellement, 40% du poulet consommé est importé. Je pense qu'au nom de la souveraineté alimentaire on doit se mette en capacité d'aller reconquérir ce marché".

 

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