Stéphane Le Foll défend François Hollande : la droite devrait "la fermer"
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a estimé ce mercredi 2 que la droite devrait "la fermer", jugeant que certaines de ses attaques "n'honorent par leurs auteurs". "Je trouve que, quelquefois, il y a un certain nombre de personnalités qui, pour reprendre la formule (du président PS de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset - ndlr), devraient la fermer", a-t-il déclaré lors de son point de presse hebdomadaire, à l'issue du Conseil des ministres. "Il y a des phrases qui sont dites, qui n'honorent pas leurs auteurs", a-t-il insisté.
Le porte-parole du gouvernement était interrogé notamment sur des déclarations de Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, qui a affirmé ne pas avoir "de respect pour François Hollande". Mais Stéphane Le Foll a évoqué également une "plaisanterie" du président par intérim du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. Selon la presse, ce dernier aurait évoqué la possibilité pour le président LR du Sénat Gérard Larcher d'assurer la présidence de la République "s'il arrive quelque chose à François Hollande". Laurent Wauquiez "a fait l’École normale (supérieure), me dit-on, j'ai l'impression que c'était plutôt l'école anormale parce que ce type de phrase, de référence, ce manque de respect, participe aussi, et chacun doit en avoir conscience, de la fragilité et de la difficulté d'exercer le pouvoir", a fait valoir le porte-parole du gouvernement. "Alors, ceux qui veulent l'exercer ensuite devraient y penser, c'est un petit message que je leur glisse (...), un peu de respect et de retenue, ça ne nuira à personne", a-t-il conclu.
Quant à son expression, "la fermer", il s'agissait d'une allusion à des déclarations du président PS de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset. Ce dernier avait estimé samedi 29 octobre que l'auteur "d'incantations sur le chômage dont la courbe se retourne ou la croissance qui revient, celui notamment qui s'exprime régulièrement là-dessus depuis cinq ans, devrait la fermer". "Il ne nous a pas aidés. Il a un boulot à faire, mais à un moment donné, les Français ressentent autre chose", avait-il poursuivi sans préciser qui il visait. Alain Rousset s'est ensuite défendu d'avoir visé le chef de l’État, expliquant qu'il évoquait implicitement le ministre de l'Économie, Michel Sapin.
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