Tags antipolice à l'université : Cazeneuve porte plainte et promet des sanctions sévères

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 12 octobre 2016 - 14:03
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Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
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©Benoit Tessier/Reuters
"Ces insultes et incitations aux violences (…) sont intolérables et seront sanctionnées avec la plus grande sévérité", a affirmé Bernard Cazeneuve.
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Au lendemain de la découverte de quatre tags antipolice à l'intérieur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Bernard Cazeneuve a annoncé ce mercredi qu'il portait plainte. "Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés" et "devront en répondre devant la justice", a notamment déclaré le ministre de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé ce mercredi 12 qu'il portait plainte après les quatre tags antipolice découverts la veille à l'intérieur de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ces inscriptions sont "constitutives d'apologie de crimes contre des policiers", dit le ministre dans un communiqué. "Les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés" et "devront en répondre devant la justice", assure-t-il.

Sur sa page Facebook, le syndicat policier Alliance a publié des photos des quatre tags écrits en noir ou en rouge sur les murs des couloirs de l'université, rue de Tolbiac dans le sud-est de Paris, avec comme slogan "Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort", ou encore "J'ouvre une bouteille à chaque fois qu'ils ferment le cercueil d'un flic". Des constatations ont été faites par le commissariat du XIIIe arrondissement, a précisé mercredi matin une source policière qui évoquait déjà une plainte devant être déposée.

"Ces insultes et incitations aux violences contre les représentants des forces de l'ordre, qui chaque jour exposent leur vie pour protéger celle des autres, sont intolérables et seront sanctionnées avec la plus grande sévérité", déclare le ministre de l'Intérieur qui réunit mercredi après-midi les responsables de la police et de la gendarmerie afin de leur fixer leur feuille de route annuelle. Cette "grand-messe", traditionnelle à cette époque, est la dernière du quinquennat de François Hollande. Elle survient quelques jours après l'agression de quatre policiers samedi dans l'Essonne. Le pronostic vital de l'un d'entre eux était toujours engagé mardi soir.

Plusieurs centaines de fonctionnaires de police se sont rassemblés en silence mardi devant les commissariats de France, en solidarité avec leurs collègues agressés et pour réclamer plus de moyens et davantage de fermeté.

 

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