Violences : François Fillon défend les policiers face aux "petits barbares cagoulés"
L'ex-Premier ministre François Fillon "soutient" les policiers qui manifestent ce mercredi 18, des forces de l'ordre caillassées par "des petits barbares cagoulés" alors que "les terroristes rodent", a-t-il déclaré mercredi dans un communiqué.
"Aujourd’hui, les policiers manifestent dans la rue pour dire leur colère face à la violence dont ils sont les cibles depuis des semaines. Je veux leur dire mon soutien total et ma gratitude. Les forces de l’ordre méritent notre respect et les casseurs notre mépris", dit-il.
"Ceux qui injurient et caillassent les policiers et gendarmes ne sont pas seulement des voyous, ils sont contre la République, contre la paix civile", ajoute-t-il. "Alors que nous sommes en état d'urgence et que les terroristes rodent, ces petits barbares cagoulés s'attaquent à ceux qui sont les gardiens de notre sécurité collective", a-t-il ajouté.
"Voilà plusieurs semaines que les manifestations de +Nuit debout+ se terminent en bataille de rue. Il est temps d’arrêter ces regroupements sans services d’ordre, avant qu’un drame ne survienne", a-t-il encore mis en garde.
Les puissants syndicats de police ont appelé les policiers, hors service et en civil, à des rassemblements statiques dans une soixantaine de villes. Le plus important a lieu sur la très symbolique place de la République à Paris, où se réunit chaque soir depuis fin mars le mouvement citoyen Nuit debout.
Signe des tensions actuelles, des collectifs qui dénoncent les violences policières appelaient aussi à manifester sur cette place emblématique de la capitale, juste avant le rassemblement des syndicats de police. Mais les autorités ont finalement interdit la contre-manifestation du collectif "Urgence, notre police assassine".
Les mouvements de contestation de ces derniers mois ont été régulièrement le théâtre d'affrontements entre casseurs et policiers. Mais les manifestants dénoncent des violences policières contre eux, tandis que plusieurs policiers ont également été blessés ces derniers jours.
Des polémiques comme la diffusion d'une vidéo montrant un lycéen frappé par un policier, ou encore une affiche d'une branche de la CGT dénonçant les violences policières avaient témoigné de ce climat tendu.
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