Wauquiez lance un prix "Marin" pour récompenser les héros du quotidien

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La rédaction de France-Soir
Publié le 25 mars 2019 - 17:10
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Marin arrive en compagnie d'une de ses proches à la cour d'assises des mineurs de Lyon Le 3 mai 2018 pour faire face à son agresseur au 2e jour du procès
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© JEFF PACHOUD / AFP
Marin avait été gravement blessé en voulant venir en aide à un couple.
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Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a lancé ce lundi le prix Marin, du nom du jeune homme gravement blessé à Lyon en 2016 alors qu'il s'interposait pour aider un couple. Il est destiné à récompenser chaque année un "héros ordinaire".

En novembre 2016, Marin était violement agressé devant la gare de Lyon Part-Dieu. Il s'était interposé alors qu'un couple d'amoureux était importuné par un groupe d'individus, au prétexte qu'ils s'embrassaient dans la rue.

Un prix à son nom devrait bientôt voir le jour afin de récompenser "les héros ordinaires", à l'initiative du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.

Le prix Marin devrait chaque année récompenser une personne qui dans la région a accompli "un acte spontané de courage" réalisé "en dehors du cadre professionnel", rapporte BFMTV. Le jury sera présidé par Marin lui-même et composé de deux membres de l'association La Tête haute fondée par sa mère, des élus régionaux, deux représentants de l'industrie et le directeur départemental de la Sécurité publique dans le Rhône.

Voir: Au procès de son agresseur, Marin pardonne mais n'excuse pas

"Quand il y a un drame, une épreuve, la meilleure chose à faire est de lui donner un sens. De faire en sorte qu'une fois l'émotion passée, l'oubli ne s'installe pas", a déclaré Laurent Wauquiez.

Frappé à coups de béquille, Marin s'était retrouvé dans le coma mais en était sorti après plusieurs semaines. Il conserve cependant d'importantes séquelles physiques et neurologiques. D'abord fondée pour soutenir le jeune homme dans ses traitements, l'association a ensuite élargi son action à la prévention "afin que chacun se sente acteur de ce qui se passe à quelques mètres de lui. Que les personnes courageuses soient soutenues et, de manière générale, que chacun réagisse". Elle épaule aussi les victimes de traumatisme craniocérébral.

Son agresseur avait été condamné en mai 2018 à sept ans et demi de prison, bénéficiant de l'excuse de minorité. Il n'avait pas fait appel de la décision.

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