Attentat en Turquie : des Français blessés
Le président français François Hollande a annoncé qu'il "y aurait deux blessés légers français" parmi les victimes de l'attentat perpétré mardi soir à Istanbul, lors d'une conférence de presse clôturant un sommet européen à Bruxelles.
"Nous avons confirmation qu'il y aurait deux blessés légers français", a affirmé M. Holande, tout en précisant ne pas être encore en possession d'un bilan définitif.
l'attentat sanglant qui a frappé l'aéroport Atatürk d'Istanbul mardi 28 et qui a fait au moins 41 morts et 239 blessés, les autorités turques semblent privilégier une attaque de l'organisation terroriste Etat islamique (Daech), bien qu'aucune revendication n'ait encore été adressée.
"Les indices pointent Daech", a souligné dans la nuit le Premier ministre, Binali Yildirim, le visage grave, devant la presse sur les lieux de l’attaque.
C'est essentiellement le mode opératoire des terroristes qui amène à évoquer cette piste. Trois assaillants ont mitraillé des passagers ainsi que des policiers en faction, une fusillade a éclaté puis les kamikazes se sont fait sauter, un scénario rappelant les attentats djihadistes ayant ensanglanté Paris en novembre dernier (130 morts).
Une autre piste pourrait être celle des séparatistes kurdes qui découle de la reprise du conflit entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), autonomiste, et Ankara. Il pourrait s'agir d'une riposte aux opérations militaires menées depuis des mois par l'armée et la police turque dans plusieurs villes du sud-est à majorité kurde de la Turquie dont les dirigeants du PKK avaient demandé "l'autonomie". Des interventions d'une grande violence qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de Kurdes, aussi bien civils que militants armés. Toutefois, cette piste semble a exclure car les attentats des séparatistes kurdres visent essentiellement la police et l'armée kurde et tendent à limiter au maximum le nombre de morts civils.
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