Enfants, civils, militaires: un charnier de Daech découvert à Palmyre, en Syrie


Au-delà des vestiges antiques de Palmyre (Syrie), Daech a avant tout visé la population comme l'annonçait un correspondant du Monde en mai 2015. C'est une preuve de ses exactions que les troupes fidèles à Bachar al-Assad ont annoncé avoir découvert ce samedi avec la mise au jour d'un charnier de victimes des djihadistes qui ont occupé l'oasis syrienne de mai 2015 jusqu'à sa reconquête, fin mars.
Des petits corps d'enfants mêlés aux dépouilles d'adultes, civils et militaires: au total, ce sont 42 cadavres qui ont été trouvés dans la fosse commune. "L’armée a découvert un charnier comprenant les restes humains de 24 civils, dont trois enfants, et de 18 militaires", a ainsi détaillé une source gouvernementale citée par Le Monde. Les corps ont été transportés à l’hôpital militaire de Homs et certains auraient pu être identifiés.
Il s'agirait de soldats du régime et de leurs familles, exécutés lors de la capture de la ville par les djihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG recensant les victimes de la guerre civile syrienne grâce à un réseau d'informateurs sur place avance également que près de 300 personnes auraient été assassinées par Daech lors de l'occupation de Palmyre, dont une large part durant ou dans les jours qui ont suivi la prise de la ville. Parmi celles-ci, une vingtaine de soldats de l'armée de Bachar al-Assad exécutés par des enfants ou des adolescents, ou encore le directeur du site archéologique de la cité antique, décapité en août dernier.
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