Etat islamique (EI) : le groupe aurait exécuté 100 de ses djihadistes étrangers

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AZ
Publié le 20 décembre 2014 - 18:09
Mis à jour le 21 décembre 2014 - 12:49
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Un membre du groupe Etat islamique à Raqqa, le 29 juin 2014.
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©Stringer/Reuters
Un membre du groupe Etat islamique à Raqqa, le 29 juin 2014.
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Selon le quotidien britannique "Financial Times", le groupe Etat islamique (EI) aurait exécuté 100 de ses combattants étrangers qui tentaient de fuir la ville syrienne de Raqqa. L’organisation djihadiste aurait mis en place une police militaire pour s’occuper des déserteurs.

Après l'afflux de volontaires des premiers temps, l'organisation Etat islamique (EI, ou Daech) commence à enregistrer des désertions de combattants étrangers. Pour y mettre fin, le groupe aurait mis en place une police spéciale, donnant lieu à des dizaines de fouilles de domiciles des combattants et à autant d'arrestations. L'Etat islamique aurait même exécuté 100 de ses combattants qui auraient tenté de quitter la ville syrienne de Raqqa, a affirmé ce samedi dans le Financial Times un activiste opposé au régime syrien et à l'EI.

A mesure qu'augmente le nombre de chefs du groupe EI tués par les frappes aériennes de la coalition américaine, la méfiance est de plus en plus grande. Ce militant, qui a témoigné sous couvert de l'anonymat et que le quotidien britannique dit "bien connaître", a affirmé "avoir vérifié ces 100 exécutions" de déserteurs.

A la mi-octobre, la presse britannique affirmait déjà que cinq Britanniques, trois Français, deux Allemands et deux Belges, qui voulaient rentrer dans leur pays d'origine après s'être plaints de combattre des groupes rebelles plutôt que les forces du régime de Bachar Al-Assad, avaient été faits prisonniers par le groupe EI.

Au total, entre 30 et 50 Britanniques souhaiteraient retourner au pays mais craignent à leur arrivée d'être emprisonnés, ont évalué à la mi-octobre des chercheurs du King's College de Londres. Ces derniers auraient été contactés par l'un d'entre eux, se faisant le porte-parole des autres. 

 

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