Fusillade à Copenhague contre une conférence sur l'islamisme : au moins un mort

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JmC
Publié le 14 février 2015 - 19:38
Mis à jour le 15 février 2015 - 10:48
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Copenhague-policiers
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©Scanpix Denmark/Reuters
Un membre des forces de police danoises après les tirs
©Scanpix Denmark/Reuters
Copenhague, capitale du Danemark, a été le lieu d'une attaque terroriste samedi après-midi. Des assaillants ont ouvert le feu sur les participants à une conférence sur l'islamisme et la liberté d'expression.

Un peu plus d'un mois après les attentats terroristes à Paris, une personne a été tuée et trois policiers blessés samedi à Copenhague, capitale du Danemark, lors d'une fusillade visant les participants à une conférence sur l'islamisme et la liberté d'expression.

Des agresseurs ont tiré plusieurs dizaines de coups de feu, avant de s'enfuir à bord d'une voiture. Au moins deux suspects étaient recherchés par la police en début de soirée, selon la presse locale.

L'ambassadeur de France au Danemark, François Zimleray, et le dessinateur suédois Lars Vilk, auteur de caricatures de Mahomet, participaient à cette réunion. Tous les deux sont indemnes.

La France a immédiatement condamné "avec la plus grande fermeté" cette "attaque terroriste", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius dans un communiqué. "La France se tient aux côtés des autorités et du peuple danois dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il dit.

Le président  François Hollande a déclaré de son côté dans un communiqué qu'il avait exprimé la solidarité de la France à la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt. "Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se rendra dans les meilleurs délais à Copenhague", a-t-il ajouté.

"Ils nous tiré dessus de l'extérieur. C'était la même intention que Charlie Hebdo, sauf qu'ils n'ont pas réussi à entrer", a déclaré l'ambassadeur François Zimeray, alors qu'il se trouvait encore sur place. "On a réussi à s'enfuir de la pièce, et là on reste à l'intérieur car c'est encore critique. Les assaillants n'ont pas été attrapés, ils peuvent très bien être encore dans le quartier".

Il y avait plusieurs dizaines de personnes dans la salle au moment de l'attaque. On ignorait dans l'immédiat l'identité et la nationalité de la personne décédée dans cette attaque. 

 

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