Grèce : le "NON" l'emporterait au référendum selon un premier sondage
Il est 19 heures passées en Grèce, les bureaux de vote viennent de fermer. Ce dimanche, 10 millions de Grecs ont été appelés à voter pour définir si leur pays devait accepter ou non le plan d’aide proposé par les créanciers le 25 juin dernier. Les résultats sont attendus vers 21 heures, mais de premières estimations indiquent que le Non l’emporterait avec 49% des voies, contre 46% de Oui.
Trois enquêtes ont été menées à la sortie des urnes par trois chaînes de télé et le résultat sonne comme le bruit sourd d’un point claquant sur la table: la Grèce dit "Non". Non au plan d’aide établi par la BCE, le FMI et la Commission Européenne, qui vise à mettre en place un nouvel échelonnement de remboursement, imposant au peuple de se serrer la ceinture jusqu’à ne plus pouvoir respirer.
Le premier ministre grec Alexis Tsipras, à l’origine de ce référendum, a voté ce matin à 9H30, tout sourire, l’air décontracté et confiant. Ce dernier a par ailleurs appelé de nouveau son peuple à vaincre la peur, à résister à la pression de l’Union européenne et à voter Non. Certains grecs l’admettent, ils ont voté Non la peur au ventre. Mais rien n’est encore gagné pour l’exécutif, les résultats sont serrés et le dépouillement des urnes est loin d’être terminé.
Selon l’Elysée, François Hollande dinera avec la chancelière allemande Angela Merkel lundi soir afin "d’évaluer les conséquences du référendum". De son côté, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a invité Alexis Tsipras à revenir à la table des négociations dès demain qu’importe l’issue du vote. Un appel auquel le Premier ministre grec répondra si les premiers résultats se confirment.
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