Hollande et Merkel appellent la Grèce à rejoindre la table des négociations
Alors que dimanche 5 juillet, les Grecs ont majoritairement voté "non" au référendum que leur proposait leur Premier Ministre Alexis Tsipras, ce lundi, François Hollande a reçu Angela Merkel à l'Elysée pour un entretien sur le cas de la Grèce.
Suite à ce mini-sommet qui s'est tenu à l'Elysée, le président français et la chancelière allemande ont tenu une rapide conférence de presse.
François Hollande:
"Nous prenons acte du résultat et respectons le vote des grecs".
"Nous avons également entendu le message de tous les partis démocratiques grecs qui ont affirmé leur volonté de rester dans la zone euro".
"Alexis Tsipras doit apporter des propositions sérieuses qui permettront à son pays de rester dans l'euro durablement".
"J'insiste sur le fait qu'il n'y a plus beaucoup de temps et il y a urgence pour la Grèce et pour l'Europe".
"L'Europe n'est pas seulement une construction économique et monétaire. C'est aussi un rassemblement de valeurs communes. Trouver une solution est une question de crédibilité, de dignité pour l'Europe toute entière".
"Dans cette Europe, il y a place pour la solidarité mais aussi pour la responsabilité et c'est cet équilibre entre solidarité et responsabilité qui doit nous permettre d'avancer".
Angela Merkel:
"La porte reste ouverte aux discussions mais les conditions préalables pour rentrer en négociation ne sont pas encore réunies, nous attendons des propositions précises du premier ministre grec".
"Il est urgent d'avoir ce type de propositions pour que nous puissions trouver une sortie à cette situation de crise".
"Le temps presse, nous allons faire en sorte que cette semaine, des propositions soient mises sur la table".
"Nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité avec la Grèce et d'autre par l'Europe ne peut rester uni que si chaque pays assume sa propre responsabilité.
"Nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité. Il faut que chaque pays assume sa responsabilité et doit faire preuve de solidarité".
"Nous avons une souveraineté partagée. Nous sommes 18 à avoir la même monnaie. Donc, tout le monde doit être responsable et faire preuve de solidarité".
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