Le pape François en visite à la synagogue de Rome
Le pape François est arrivé ce dimanche 17 janvier après-midi à la synagogue de Rome, chaleureusement accueilli et applaudi par de nombreux membres de la communauté juive qui l'attendaient dans la rue, au milieu d'un dispositif de sécurité très strict.
Le pape a déposé un bouquet de fleurs devant une plaque commémorative de l'attentat palestinien qui avait causé en 1983 la mort de Stefano Gay Taché, un enfant de deux ans, et blessé 37 autres juifs romains.
Sur les marches de la synagogue, il a été accueilli par le chef rabbin de Rome, Riccardo Di Segni auquel il avait réservé en mars 2013 l’un des premiers messages de son pontificat. Il avait alors exprimé son espérance de "pouvoir contribuer au progrès que les relations entre juifs et catholiques ont connu depuis le Concile Vatican II". A l'intérieur de la synagogue, 1.500 invités l'attendaient.
Il s'agit de la troisième visite d'un pape à la synagogue de Rome après Jean Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2010. "François répond ainsi à l’invitation que la communauté juive de Rome lui avait adressé après son élection en 2013", est-il précisé sur le site de radio Vatican.
Huit cent policiers, soldats et carabiniers ont été chargés d'assurer la sécurité de la visite. Cette dernière a été délimitée par une zone rouge interdisant le stationnement. Les sous-sols du quartier de la synagogue ont été passé au peigne fin tandis que dans la zone archéologique toute proche du Théâtre de Marcello, les poubelles ont été scellées. Des soldats en treillis, pistolet-mitrailleur au poing, sont également visibles devant des églises du centre historique. S'il ne semble pas y avoir de menace terroriste concrète, les attentats de Paris du 13 novembre ont mis de nombreuses capitales européennes sur leurs gardes.
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