Les citoyens européens de plus en plus favorables au maintien du Royaume-Uni dans l'UE
Les citoyens européens sont de plus en plus favorables, contrairement aux Britanniques, au maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, selon un sondage réalisé dans neuf pays européens, à deux semaines du référendum du 23 juin et publié lundi en France, dans Le Figaro.
"Les Européens se montrent clairement favorables à ce que les Britanniques demeurent au sein du +club+ des Vingt-Huit", constate le quotidien conservateur "Ce sentiment à même progressé sensiblement en Allemagne (+1%) France (+6%) et en Pologne (+10%) par rapport à une précédente enquête réalisée par cet institut, en avril", souligne le journal.
En Allemagne, 79% (78% en avril) des personnes interrogées souhaitent que le Royaume-Uni reste membre de l’UE. Elles sont 65% (59% en avril) en France et 64% (54% en avril) en Pologne, à être favorables au maintien en l’état de l’UE.
Les Luxembourgeois (66%), les Néerlandais (63%), les Danois (62%), les Finlandais (62) et les Tchèques (62%) souhaitent également à une grande majorité le maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE. Dans l’opinion britannique, partagée sur la question : "le camp du Brexit a pris un léger avantage." Les Britanniques sont 43% (34% en avril) à préférer voir le Royaume-Uni sortir de l'UE. Ils sont 41% (38% en avril) à souhaiter que le pays reste membre de l’UE.
"Le sondage souligne un décalage entre le souhait et le pronostic", note le quotidien. Ainsi, quant au résultat final, 43% des Britanniques "pensent que les électeurs voteront au référendum pour le maintien" dans l’UE, en progression de 3 points par rapport à avril. Seuls 26% des Britanniques appelés à voter pronostiquent que leur pays rompra les amarres avec l’UE.
"Les Européens, parce qu’ils ne le souhaitent pas, n’arrivent pas à croire que les Britanniques puissent sortir de l’UE, ce qui provoquerait une sorte de sidération", explique au quotidien, Edouard Lecerf, directeur politique et opinion de l'institut TNS.
Cette enquête a été réalisée par TNS, filiale du groupe Kantar, simultanément en France, en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande, en République Tchèque, au Luxembourg et également au Royaume-Uni, dans la seconde quinzaine de mai, auprès d’un échantillon d’environ 1.000 personnes de 18 ans et plus.
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