Les Etats-Unis confirment la mort de l'un des dirigeants de l'Etat islamique

La Maison Blanche a confirmé vendredi 21 la mort de l'un des dirigeants du groupe terroriste Etat islamique (EI). Celui-ci aurait perdu la vie sous les frappes aériennes américaines près de Mossoul, dans le Nord de l'Irak, alors qu'il circulait en voiture avec un membre de la communication du groupe.

Selon les autorités américaines, Fadhil Ahmed Al-Hayali, également appelé Hadji Moataz, était le second plus haut dirigeant de l'Etat islamique. L'homme était, toujours selon les autorités américaines, en charge de  la circulation d’armes, d’explosifs, de véhicules et de combattants entre l’Irak et la Syrie. Son statut lui permettait également de diriger les opérations de l'Etat islamique en Irak. 

Selon les responsables de la coalition internationale contre le groupe extrémiste, Fadhil Ahmed Al-Hayali fut la tête pensante de la prise de Mossoul en juin 2014. Sa mort avait une première fois été annoncée par les Américains la même année. Aujourd'hui, l'annonce de sa mort "suggère que les Etats-Unis disposent d’excellents renseignements à Mossoul, et possiblement d’une source ayant accès à la direction" du groupe, a estimé Charles Lister, chercheur au Brookings Center à Doha.

Le passé de Fadhil Ahmed Al-Hayali en dit long sur l'expérience qu'il avait acquise en matière d'organisation terroriste puisqu'il avait d'abord rejoint la branche irakienne d'Al-Qaïda en Irak en 2003, puis aurait participé à l'organisation de l'Etat islamique durant son incarcération dans la prison américaine du camp irakien de Bucca. Fadhil Ahmed Al-Hayali fut également responsable militaire de la branche de l'Etat islamique basée à Bagdad entre 2011 et 2012.